Après avoir suscité beaucoup d’espoir, la réforme territoriale, comme lors des précédentes réformes sur la décentralisation, laissera une amère déception dans la bouche des bretonnes et des bretons qui se sont mobilisés ces dernières années pour l’unité administrative de leur pays. Les silences ou le radical changement de position d’élus sont les témoins d’une classe politique bretonne trop faiblement mobilisé face au pouvoir central. La responsabilité de cet échec repose aussi sur celles et ceux qui ont donné des gages à ce gouvernement en leur accordant une certaine confiance quant à la perspective de cette réforme. Les maires des métropoles Bretonnes se sont aussi appropriés le débat sans jamais donner la parole à la société civile.

Nous sommes passés d’une manifestation réclamant une Assemblée de Bretagne à 5 départements avec 10 000 personnes à Nantes le 19 avril, à des élus se rabattant la veille de l’annonce de cette réforme, sur le statu quo institutionnel en Bretagne (comme le fait aujourd’hui J.-J. Urvoas).

Comme le défendait la Gauche Indépendantiste au sein de la plate-forme « Libérons les énergies », il est plus que temps de mettre en place les conditions pour un référendum d’autodétermination organisé à la base, et prenant la forme d’une votation citoyenne sur la création d’une Assemblée de Bretagne sur les 5 départements.

Non à la partition, Non au grand Ouest, Bretagne unie, libre et solidaire !