Le capitalisme est malade…

Aujourd’hui, pour les populations, c’est la crise économique, sociale et écologique. Mais cette crise, provoquée par les capitalistes, est l’occasion pour eux de poursuivre leur recherche de profit en imposant des politiques d’austérité qui écrasent les peuples. Licenciements de masse, précarité généralisée, reculs sociaux des droits des travailleur-e-s, casse des services publics, répression quotidienne, etc.

La recherche d’un profit toujours plus grand et son idéologie délétère de la « croissance » à tout prix génèrent des inégalités, des projets inutiles qui pillent les ressources naturelles et dévastent l’environnement. Il ne faut pas se leurrer sur la possibilité d’un « capitalisme vert ».
Nous n’avons pas plus à attendre des « solutions » réformistes, électoralistes ou nationalistes, qui nous enchaînent à sa logique sans fin de sacrifices et de reculs. Les politiques gouvernementales et plus largement les États et institutions européennes sont au service des intérêts capitalistes.

achevons le !

Seule une rupture avec le capitalisme, et la mise en place d’un système politique et économique fondé sur les réels besoins de la population et une réelle démocratie pourront mettre fin aux différentes crises économiques, sociales et écologiques que nous vivons. L’urgence, c’est une société où celles et ceux qui produisent gèrent la production, qui répond aux besoins des travailleur-euses, débarrassée de la concurrence, de la course au profit, de l’exploitation, de la croissance destructrice, de la domination étatique, mais aussi des oppressions racistes, sexistes et homophobes. Pour y arriver, nous ne pourrons compter que sur nous-mêmes et sur nos luttes collectives !

Construire une alternative au capitalisme est plus que jamais nécessaire. Pourtant, dans la période, les anticapitalistes peinent à se faire entendre, à l’inverse d’une extrême-droite dont l’audience progresse. Le discours anticapitaliste est souvent galvaudé dans un anti-libéralisme qui voudrait encadrer le système ou en une opposition au seul aspect financier du capitalisme.
Si nous, anticapitalistes, voulons être entendu-e-s, si nous voulons convaincre à une échelle de masse, il faut que nous réussissions à parler et à agir de la façon la plus unitaire possible.
Sur la base de ces constats, dans plusieurs villes, des fronts anticapitalistes se construisent.

Vers un front anticapitaliste

C’est pour cela que nous proposons de constituer un front anticapitaliste en Maine-et-Loire. L’opposition résolue au capitalisme, sur le terrain des luttes sociales, peut rassembler. Il s’agit d’élaborer une expression anticapitaliste, révolutionnaire, autour des mobilisations politiques et sociales et sur les sujets d’actualités et aussi de favoriser les luttes porteuses d’une remise en cause du capitalisme. C’est également un espace d’échange d’idées et de formation pour avancer dans la réflexion et l’action.

Le Front anticapitaliste serait un collectif militant ouvert à toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans l’analyse esquissée plus haut. Ce front doit être rassembleur, et pluraliste pour réunir des personnes ou organisations ayant des stratégies différentes de les poursuivre pour leur compte (par exemple : participation aux élections, campagnes non-électorales, boycott) en parallèle de leur participation à ce front unitaire.
Sur à Angers, des échanges ont eu lieu entre AL et NPA pour faire émerger certaines convergences et ont débouché sur la volonté d’organiser une réunion publique pour lancer officiellement la construction d’un front anticapitaliste.
Cette réunion publique aura pour objet de discuter de la mise en place d’un tel front anticapitaliste, à la fois pour se mettre d’accord sur ses objectifs, son fonctionnement, et pourrait être le point de départ d’un rassemblement autour d’actions (propositions concrètes à débattre).
Deux camarades participants au Front Anticapitaliste de Nantes seront avec nous pour partager leur expérience.