[nantes] front national : ni à nantes, ni ailleurs !
Publié le , Mis à jour le
Thèmes : AntifascismeElectionsImmigration/sans-papierEs/frontieresRacismeResistances
Lieux : Nantes
Vendredi 14 février - 18h30 Place du Bouffay
Le Front Nationale à la Manufacture
Il y a quelques mois, le Front National (ou plutôt son avatar «Rassemblement Bleu Marine») ouvrait –évènement inédit– un local à Nantes. Depuis, les frontistes ne s’étaient pas manifestés, restant calfeutrés derrière un rideau de fer. Mais la liste d’extrême droite entre aujourd’hui de plain-pied dans la course aux municipales 2014 et la clique menée par Christian Bouchet commence fort, en s’appropriant un symbole de l’histoire ouvrière nantaise : la Manufacture !
Le Parti Socialiste offre ce lieu chargé d’Histoire sociale à l’extrême droite : c’est un symbole pour nous, qui luttons pour les droits des plus démuni-e-s face à un système toujours plus violent et injuste. C’est aussi un symbole pour le FN qui essaie de grappiller les voix de celles-ceux-là même qui subiront sa politique d’exclusion et de haine de l’autre.
Le FN, à grand renfort de communication et de discours démagogues se targue d’obtenir le vote des ouvrier-e-s et les médias de dire qu’il est devenu le 1er parti ouvrier de France. C’est faux ! Le premier parti ouvrier de France, c’est l’abstention : le rejet du système, de la classe politique et des Partis.
Le FN : un parti fasciste
Alors que le discours dominant cherche à rendre acceptable le parti fondé par François Duprat et Jean-Marie Le Pen, le Rassemblement Bleu Marine présente comme tête de liste nantaise Christian Bouchet, vieille figure du «nationalisme révolutionnaire», ex-membre du groupuscule néo-nazi armé «Unité Radicale» dissout après une tentative d’assassinat de Chirac en 2002. Ce militant rouge-brun est aussi connu -entre autre- pour ses frasques satanistes et son soutien à la dictature syrienne. Ce choix politique montre bien que la dédiabolisation du FN n’est qu’une vaste escroquerie médiatique.
Le FN, malgré les piteuses tentatives de l’héritière Le Pen, est et restera un parti fasciste. A sa fondation en 1972, les diverses tendances de l’extrême droite française (pétainiste, colonialiste, nazie…) choisissent comme logo la flamme tricolore, une imagerie directement inspirée du parti pro-mussolinien MSI.
Le FN remercie le Parti Socialiste
Non content d’être silencieux face à la montée des violences d’extrême droite, le Parti Socialiste au pouvoir offre ainsi, à Nantes, une tribune inespérée aux fascistes.
Pendant que des manifestants antisémites, homophobes et anti-avortement battent le pavé parisien, que les fascistes multiplient les agressions comme à Clermont-Ferrand le 17 janvier dernier (coups de feu contre un concert antiraciste), ce même parti expulse par milliers les sans papiers, parque des humains dans des camps de rétention, plie devant le soulèvement réactionnaire, stigmatise les populations des quartiers, applique le programme du MEDEF.
Face à l’offensive des extrêmes-droites, le Parti Socialiste confirme ainsi sa politique de l’autruche : il réprime violemment les manifestations antiracistes et antifascistes mais laisse les homophobes défiler contre le mariage pour tous.
Le FN en bref : un parti du système, héréditaire et bourgeois :
• Au national : Le Pen fille n’a jamais travaillé de sa vie et habite dans un hôtel particulier, lui même acquis par des héritages généreux.
• Localement : le fils Bouchet (décidément l’hérédité est un principe chez les «anti-systèmes») est candidat à Saint-Nazaire. Outre son glorieux passé d’organisateur de tournois pokemon, il figure sur une liste municipale sans jamais avoir vécu ni travaillé dans la ville.
• Sa stratégie consiste à axer ses campagnes sur le «tous pourris» mais le FN remporte la palme du nombre de condamnations par élus (15,68% d’élus condamnés ou mis en examen), la plupart pour violences physiques, incitations à la haine raciale, et fraudes financières ou électorales.
Aujourd’hui c’est de l’échec d’un système que se nourrit le Front National et l’extrême droite dans son ensemble.
Se taire, c’est accepter. Nous avons tou-t-es la responsabilité de lutter face à ces politiques au service des puissants, qui divisent la classe populaire.
Rassemblons-nous pour une société libérée du capitalisme, du FN & de ses sbires !
RASSEMBLEMENT
Vendredi 14 février
18h30 Place Bouffay
NI VALLS NI LE PEN !
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