L’Éducation n’est pas une marchandise !
L’université n’est pas une entreprise !

Dans la plupart des universités, des restrictions budgétaires mobilisent des étudiant-e-s contre la dégradation de leurs conditions d’études.

A Nantes, les conséquences concrètes de cette logique d’austérité se font sentir :

  • TD surchargés
  • réduction de l’offre d’enseignement
  • diminution de la moitié du budget d’achat de la BU
  • 50 gels de postes d’enseignants et de personnels
  • suppression de cours
  • augmentation des frais d’inscription pour reprise d’étude (2 000 euros en licence alors qu’ils étaient de 200 euros!!)…

Cette situation n’est pas une fatalité, elle est la conséquence de choix politiques.

En 2007, la LRU passait en force en introduisant « l’autonomie budgétaire ». derrière le terme alléchant d’autonomie, se cache en réalité un désinvestissement de l’État dans le financement des universités. Elles doivent par exemple, gérer à elles seules leur masse salariale, alors même que les budgets alloués aux facs ne font que diminuer. Les universités sont donc dans l’obligation de se soumettre à des partenariats avec le privé pour se financer!

Aujourd’hui, la loi Fioraso, votée en juillet 2013, ne remet pas en cause la LRU et aggrave la situation en favorisant toujours plus le partenariat public-privé. Les conseils d’administration des facs se contentent de gérer la misère… L’intérêt du patronat prend le pas sur celui de l’enseignement et de la recherche : c’est une privatisation rampante!

A Montpellier les étudiant-e-s bloquent leur fac et appellent à une journée de mobilisation nationale en ce jeudi 14 novembre. Pour y répondre, des étudiant-e-s organisent des réunions d’informations, des AG ou manifestations partout en France.

A Nantes aussi, défendons une université émancipatrice ouverte à toutes et à tous !

Assemblée générale mercredi 13 novembre
12h30 amphi E (Tertre)

Comité de mobilisation Nantes : mouvement.univnantes@gmail.com