ILS PROMETTENT DE NÉGOCIER, EXIGEONS L’ARRÊT IMMÉDIAT !

Impossible ces derniers temps de vivre dans l’agglomération nantaise sans savoir que le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes est de plus en plus contesté.

Les arguments ne manquent pas ; de l’écologie au prix, de l’agriculture au développement insensé des villes etc.

Cet aéroport devrait engloutir 500 millions d’euros à lui seul (dont moitié de l’état et des collectivités territoriales) auxquelles il faut rajouter le prix de toutes les infrastructures directes et indirectes (desserte routière, 2X3 voies Nantes/St Nazaire, nouveau périf, tram-train etc).

On veut nous faire croire que les investissements seraient raisonnables et maîtrisés. Tout cela alors que l’état est à la recherche d’argent, que les collectivités territoriales et surtout ses habitantEs se serrent la ceinture, que l’industrie subie plan social sur plan social. Un partenariat publique privé de 55 ans est signé avec Vinci. Celui-ci exige 12% de rentabilité qui seront payés par les collectivités locales si l’aéroport ne les génère pas. Il faut nourrir le actionnaires de Vinci coûte que coûte.

Plus que l’aéroport en lui même, c’est aujourd’hui tout un projet de société qui est remis en question. Loin des délires de développement de barons locaux vieillissants, qui se disputent l’attractivité financière de leur mégalopole respective, c’est toute la question de l’organisation de nos vies qui est remise sur la table.

D’autant plus que ces choix sont le plus souvent confisqués de nos mains, dans des débats ou enquêtes publiques décidés à l’avance. D’autant plus que les enjeux contemporains (environnement, production, nourriture, bétonnage, cadre de vie, …) semblent complètement ignorés par une gauche au pouvoir qui a vite fait de tomber les masques sur ses penchants libéraux.

METTONS LA PRESSION POUR PORTER UN COUP D’ARRÊT DÉCISIF !

Habitant le Pays Nantais, la ville ou ses banlieues, nous sommes concerné-e-s en premier lieu par ce projet d’aéroport qui par son coût, par son développement en surfaces occupées, et par les choix associés, conditionnera un mode de vie toujours plus encadré et contraint, tourné vers le seul profit, et décidé hors de tout cadre démocratique par les élus.

A quel moment l’impact émotionnel de ces grands projets sur les habitants a-t-il été pris en compte ?
Nous ne voulons pas d’une ville programmée, hygiéniste, de la mort des petits quartiers, d’un centre-ville en carton-pâte et d’une ville marketing.

Nous ne voulons pas d’une échelle urbanistique toujours plus grande, consommatrice d’espaces
et non propice aux rencontres.

Nous ne voulons pas d’une ville qui ne nous appartiendrait plus, où le constructeur a priorité sur l’habitant alors qu’il est censé répondre à son besoin de se loger.

Utilisons la rue comme lieu des possibles, faisons jouer notre droit (et plus si nécessaire) et opposons nous à l’architecture fonctionnaliste et réductrice de libertés que tentent de nous imposer les décideurs !

Rendez-vous, samedi 08 Décembre. 15h, place Bretagne. Contre l’aéroport, la métropole et son monde, bref contre les projets nuisibles (journée d’action européenne).