[nantes] les prisonniers palestiniens, un scandale ignoré – soirée-débat avec salah hamouri
Thèmes : Libérations nationalesPrisons / Centres de rétention
Lieux : Nantes
Le vendredi 21 septembre 2012 à 20h00
Salle Festive Nantes-Nord, 73 Av, du bout des Landes Tram : ligne 2, arrêt René Cassin
Entrée libre.
Avec Jean-Claude LEFORT, président de l’AFPS et animateur de son comité de soutien.
Soirée organisée par l’AFPS44, qui a invité l’ensemble des associations de la plate-forme des ONG pour la Palestine.
Lors de la conférence-débat, il parlera de son incarcération, de la situation des prisonniers palestiniens, de la « détention administrative » qui permet à Israël d’emprisonner les palestiniens sans motif et répondra aux questions des participants à cette soirée.
Fin août 2012, 4660 prisonniers politiques sont incarcérés en Israël. Depuis 1967, 800 000 Palestiniens ont connu les prisons israéliennes. SALAH HAMOURI a été un de ces prisonniers. Il témoigne pour eux à Nantes. Jeune franco-palestinien, il a passé près de 7 années dans les prisons israéliennes pour délit d’opinion. Il été emprisonné à l’âge de 20 ans alors qu’il étudiait à l’université de Bethléem.
Arrêté illégalement en 2005 en territoire palestinien par l’armée israélienne, il subit un interrogatoire de 90 jours, puis est placé 3 ans en détention administrative* avant d’être jugé par un tribunal de l’armée d’occupation. Il est condamné pour « complot et appartenance aux jeunesses du Front Populaire de Libération de la Palestine », une organisation représentée au Conseil National Palestinien.
Son procès relève, en l’absence de tout élément de preuve, de l’arbitraire total.
Sa condamnation est symbolique de l’acharnement d’Israël à briser le peuple palestinien, briser ceux qui osent dénoncer l’occupation de leur pays, l’expulsion des Palestiniens de leur terre.
*qui permet d’emprisonner sans motif.
On se souvient que la grève de la faim observée au printemps dernier par plus de 1500 prisonniers politiques palestiniens avait permis à ceux-ci d’obtenir satisfaction sur leurs revendications principales : droit aux livres et aux études, fin de la mise en cellule d’isolement, droit de visite des familles et surtout, engagement que les détenus « administratifs » seraient libérés. La détention administrative est une détention arbitraire qui permet d’emprisonner, sur ordre militaire, sans inculpation, sans même accès au dossier, pour des périodes de six mois indéfiniment renouvelables. La détermination des prisonniers, la solidarité du peuple palestinien et la solidarité internationale ont abouti à ce résultat. Pourtant, de nombreuses détentions arbitraires continuent à l’encontre de palestiniens et les engagements de l’administration israélienne ne sont pas tous respectés, loin de là.
Par delà cette forme d’oppression arbitraire, les droits du peuple palestinien sont légitimes. Ils sont reconnus par plusieurs résolutions internationales. La mobilisation doit se développer pour obtenir une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.
C’est pourquoi, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) soutient la soirée-débat ce 21 septembre avec la participation de Salah Hamouri, franco-palestinien, ancien prisonnier pendant sept ans dans les prisons israéliennes, qui aura été reçu le matin par le Conseil régional et aura rencontré diverses personnalités dans la journée et de Jean-Claude Lefort, président de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) et animateur de son comité de soutien.
Cette soirée est organisée par l’AFPS44 qui a invité l’ensemble des associations de la Plate-forme des ONG nantaises pour la Palestine dont est membre la LDH.