[nantes] les importations d’ogm
Thèmes : EcologieOgm
Lieux : Nantes
Vendredi 10 février à B17 (à Nantes), aura lieu une conférence-débat animée par Marc Dufumier sur :
Les importations d’OGM
Elle sera suivie d’une soirée « auberge espagnole », pour continuer de se rencontrer autour de bons petits plats.
Les importations d’OGM soulèvent plusieurs problématiques.
La France importe 4,7 millions de tonnes de soja transgénique par an pour l’alimentation des porcs, des volailles, de bovins, des ovins et des caprins. Une grande partie de ce soja provient d’Argentine. Les dégâts causés par ces cultures sont énormes : exode rural, problèmes sanitaires, augmentation de la pauvreté, érosion des sols et de la biodiversité, pollution due à l’emploi massif de pesticides. Des populations sont sacrifiées pour le profit de firmes agroindustrielles, dans plus d’une région du globe.
En Europe, ces importations alimentent un système agricole industriel intensif et causent de nombreux dommages sociaux et environnementaux.
De plus, nous retrouvons indirectement ces OGM dans nos assiettes. Que deviennent-ils dans l’organisme des animaux qui les ingèrent? Atterrissent-ils dans la viande, les œufs et les produits laitiers ? Quels sont les risques sanitaires ? Nous sommes face à un manque d’informations et de traçabilité.
Nous n’avons pas besoin des OGM. Il existe, encore une fois, de nombreuses alternatives.
(B17, 17 rue Paul Bellamy, 44000 Nantes (au fond de la cour à gauche))
Dans nos climats tempérés, nous n’avons tout simplement pas besoin de viande, d’oeufs, ni de produits laitiers… Refuser de les consommer est peut-être le levier principal à actionner pour bloquer l’importation d’Ogm… Il y a un effet de seuil à atteindre pour que cela ne soit plus rentable.
Et refuser de tels produits ouvre bien des perspectives éthiques, philosophiques, économiques, sociales, sanitaires et donc politiques…
A chacun, chacune de voir…
Consommer bio permet de boycotter de façon moins radicale les OGM.
Même si nous sommes tous d’accord pour réduire notre consommation de protéines animales, nos chères poules, cochons, vaches…sont bien utiles pour apporter des engrais naturels sous forme de fumier dans nos prairies végétales !
Depuis une vingtaine d’années, en Allemagne et Autriche, il existe une agriculture dite « pacifique » ou « bio vegan », sans élevage, donc sans fumier, sans purin, sans boues d’épuration, sans engrais chimiques, sans manipulations, naturellement certifiée bio : http://www.produits-de-la-vie.com/lagriculturepacifique…x.php *
En Amérique du nord, existe un réseau d’agriculture véganique http://www.vegeculture.net/spip.php?article64
Un peu partout, y compris en France, réflexions et pratiques d’une agriculture sans intrants d’origine animale se développent : http://www.vegeculture.net/spip.php?rubrique31
La revue trimestrielle « alternatives végétariennes » y consacre un chapitre à chaque numéro depuis près de 2 ans. Les textes ne sont malheureusement pas disponibles en liens.
(* J’avoue que certaines références à « Nature » avec un grand « N » et à « Vie » avec un grand « V » m’incommodent, car elles frisent le mysticisme et aussi une certaine idéalisation)
L’agriculture sans élevage n’est pas si nouvelle en France.
« UNE FERME VEGETARIENNE EN FRANCE
(article extrait de Campagnes Solidaires, juillet-aout 1992, sous le titre » sélection à la ferme « )
A la ferme Potier, la nature semble en paix, respectée, comprise. Mais, fausse note dans ce tableau harmonieux, là tout près, fume la centrale de Golfech. » On a beaucoup lutté pour empêcher ça « , raconte madame Potier. Son mari était président du comité anti-nucléaire de Golfech. Mais aujourd’hui la centrale est là, incontournable au-dessus de la ligne d’amandiers.
Et pourtant, la victoire d’Alphonse Potier est manifeste. Dans les beaux épis de son blé. La victoire patiente d’un humain qui a su transformer sa foi en la nature en une véritable démonstration scientifique. Faisant mentir les pronostics pessimistes de ses voisins, voilà maintenant vingt-deux ans qu’il produit fruits et céréales à Goudourville, Tarn-et-Garonne.
D’une manière toute personnelle, mais qui peut donner à penser à chaque cultivateur. Car cultivateur il l’est, exclusivement. Pas la moindre trace d’élevage sur son exploitation. Un choix qui a conditionné à la base les méthodes de travail de ce végétarien et agriculteur bio de longue date.
Sans bétail, pas de fumier. Or, A. Potier souhaitant pratiquer » une agriculture autonome au maximum » refuse l’idée d’acheter des fertilisants, même biologiques.
Lire la suite : http://panx.net/web/avis/page3_6.html«