[pornic] exposition la lutte des signes
Thèmes : Art/cultureEcologie
100 ans d'autocollants politiques
Du 1er au 3 et du 12 au 25 avril 2011, la librairie Les vents m’ont dit présente : La lutte des signes !Avec environ 500 « objets », nous vous proposons de vous restituer un siècle de vignettes, papillons et autocollants politiques qui décorèrent les murs de nos villes et de nos campagnes.
La librairie est ouverte :
mardi : 14h30-19h - mercredi à dimanche : 10h30-13h / 14h30-19h
Les vents m’ont dit : 19 quai l’Herminier – 44210 Pornic, Tel: 09.63.62.75.64
Autocollant ? « Se dit d’une image qui adhère sans être humectée »
Ne croyez pas que l’autocollant -tel que nous le connaissons- marque les débuts de la propagande de rue. L’outil « autocollant » est récent, il est importé des USA dans les années 1960. Au milieu du XIXe siècle, son prédécesseur assuré est la vignette (ou papillon), généralement décrite comme un petit papier illustré au recto et gommé au verso, que l’on humidifiait avec la langue (ou une éponge) pour le coller.
A ses débuts, la vignette politique est la réplique du timbre-poste, sa différence provient de son émission privée et non de celle de l’Etat. En France, tous les événements historiques, sociaux et politiques feront l’objet d’une irruption de vignettes gommées à l’exception de Mai 1968 et ses affiches sérigraphiées.
La première apparition française du papillon auto-collant, se situe en 1968 à l’ORTF (occupée par les grévistes). Sa généralisation a lieu dans le climat post-soixante-huit avec l’avènement des nouvelles pratiques militantes, d’avancées technologiques (micro-ordinateurs, PAO et papier adapté) et de nouveaux thèmes : féminisme, écologie, antimilitarisme, luttes urbaines.
Il doit son succès à sa facilité de fabrication et de pose. L’affiche reste coincée dans le cadre étroit du rectangle, l’autocollant adopte -au contraire- les figures les plus variées. Il peut se porter comme signe de reconnaissance et se distribue comme un tract.
Pour connaître la situation sociale d’un quartier, d’une ville, d’un pays, il suffit, paraît-il, de regarder ce que racontent ses murs. Avec plusieurs centaines «d’objets», la librairie « les vents m’ont dit », Zvonimir Novak et Wally Rosell, vous souhaitent bienvenue dans le monde de la lutte… des signes
Visite commentée de l’exposition :
Vendredi 15 avril à 19h00, débat à 19h30
Dimanche 25 avril à 17h00
Les autocollants sont très usités en france mais les pays avoisinants n’ont pas forcément la même fréquence d’utilisation. Suite au post je me demande si ce n’est pas parce que nous avons la culture de la confrontation syndicats/patrons. en allemagne par exemple ils sont bien plus rares, pareil en italie où même dans les quartiers universitaires il n’y en a pas dans la même quantité qu’en france.
Pour moi l’autocollant est sortie du message et est récupéré par les artistes de rues. C’est donc une culture.
merci à la librairie.