[nantes] rencontre avec françois ruffin
Thèmes : Médias
Lieux : Nantes
Rencontre avec le fondateur de la revue Fakir, journaliste du Monde-Diplo et de l'émission Là-Bas Si J'y Suis.
François Ruffin sera présent a Nantes au Lieu Unique espace LU le 18 Janvier 2011 à 18 heures 30 mn, à l’initiative de la librairie Vent d’Ouest au lieu unique.
Entrée Libre.
Écrivain et journaliste engagé, François Ruffin vient parler de la guerre des classes. Il sera a l’espace LU ce mardi le 18 janvier, à 18 h 30.
François Ruffin s’est fait connaître par un coup d’éclat dès sa sortie du Centre de formation des journalistes (CFJ), la plus prestigieuse école de journalisme française. Dans son livre Les petits soldats du journalisme (2003), il dénonçait le conformisme et l’alignement de cette école sur les exigences commerciales. Il collabore ensuite au Monde diplomatique, devient reporter pour l’émission de Daniel Mermet sur France Inter Là-bas si j’y suis. Il crée enfin un journal, Fakir, dans sa région de Picardie.
« La guerre des classes »
En 2009, il sort un second livre, intitulé La Guerre des classes. Ce livre part d’une déclaration faite par le milliardaire américain Warren Buffet au New York Times : « La guerre des classes existe, c’est un fait. Mais c’est la mienne, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la remporter ». Partant de là, Ruffin explique, comment, depuis 1983 et le tournant de la rigueur sous Mitterrand, les gouvernements successifs, de droite et de gauche, défont peu à peu le système mis en place par le Conseil national de la Résistance après la guerre.
François Ruffin est invité par la librairie de Vent d’Ouest, C’est un conférencier virulent, impertinent, mais aussi un très bon pédagogue, qui permet de comprendre les évolutions en cours depuis ces dernières décennies. »
Lundi 18 janvier, à l’espace LU le lieu Unique, à 18h h 30. Entrée Libre.
A propos du front populaire évoqué par le journaliste de fakir, illustrant un mixte idéal entre l’efficacité des urnes et la grève, selon lui. Il est utile de noter tout de même que le gouvernement de Front populaire (Blum…) a permis l’arrêt de la grève générale qui sans cette intervention via les urnes bien utile au patronat de l’époque aurait sans doute évolué vers un changement radical de société et à l’expropriation des capitalistes. Le Front « populaire » a été quelque part le dernier rempart des capitalistes de l’époque pour éviter de tout perdre, en échange des acquis que l’on connait non négliqeables, mais qui ne furent que des miettes au vue de la puissance engrangée par le prolétariat à cette époque.
Quant au Conseil National de la Résistance après guerre, il était composé de chrétiens, libéraux, communistes…ayant eu le mérite de participer à la résistance, dans un contexte de collaboration quasi totale du patronat français. Cette situation de faiblesse idéologique juxtaposée à une prise de pouvoir sur la l’outil de production les armes à la main,par le prolétariat ont fait que les patrons ont lachés du leste
Donc avant d’affirmer et de réécrire des facettes de l’histoire il serait bon de se pencher sur les tactiques des patrons et des sociaux démocrates, utilisées pour arrêter le mouvement ouvrier; révolution spartakistes, 1936, 1944 , 1968 ,les accords de Matignon et le fameux « il faut savoir arrêter une grève » lancé par les leaders staliniens et sociaux démocrates de l’époque. Les urnes furent dans toutes ces situations conviées pour enterrer la dynamique de la classe ouvrière.