[nantes] ag lycéenne
Themes: Luttes étudiantes/lycéennes
Places: Nantes
Samedi 9 à 15h place royale.
Éducation, le punching-ball du gouvernement
Cette année encore, l’éducation paie un lourd tribu dans la réduction des dépenses de l’état. 16 000 postes d’enseignants ont été supprimés cet année alors même que les effectifs de lycéens commencent à augmenter. Les conséquences sont les mêmes depuis 4 ans. Cependant elles s’aggravent et nous en subissons les effets de plus en plus néfastes. Classes surchargées, manque de professeurs, emplois du temps gruyère, options peu prisées supprimées, suivi individuel absent..
C’est la qualité de notre enseignement qui disparaît progressivement, et ce sont les inégalités scolaires qui vont en profiter pour bondir. Les IUFM (instituts de formation des maitres) ont été supprimés cet été. A partir de maintenant, les professeurs qui débutent leur carrière arrivent dans nos écoles sans aucune formation. A cela s’ajoute des mesures sécuritaires tel les équipes mobiles, sorte de vigiles pour lycées ou les portiques de sécurité à l’entrée de nos lycées. Des mesures qui n’ont qu’une fonction répressive et qui ne règleront donc rien. Plus grave encore, la suspension des allocations familiales en cas d’absentéisme scolaire, on ne cherche pas à comprendre et à aider les enfants qui ont parfois des raisons de fuir le lycée (rejet, violences etc), on les punit, et on punit leurs parents par la même occasion. Va t’on vers la privatisation de l’enseignement ?
C’est fort probable. Le capitalisme n’a pour but que de rendre l’ensemble des services publiques à l’état de marchandise afin d’en tirer des profits. Partout dans le monde ce constat se confirme, on peut d’ailleurs remarqué que le nombre d’enseignants recrutés dans le privés est d’année en année plus important alors qu’il ne cesse de se réduire dans l’éducation nationale. Combien de temps l’école publique tiendra t’elle ? Réagissons !
Réforme des retraites, l’injustice de trop !
La retraite est un acquis social d’importance, qui est l’aboutissement de luttes sociales. Après la seconde guerre mondiale par exemple, le Conseil national de la résistance (CNR) a mis en place en France un système de retraite par répartition pour le droit des salariés à une vieillesse digne, protégée de la précarité, augmentant sensiblement la justice sociale dans notre pays. Or, déjà que les pensions ne suffisent plus aux plus démunis des retraités actuels pour couvrir leurs besoins fondamentaux (maladie, logements, etc.), et que trop souvent les salariés partent de la vie active sans retraite pleine, le gouvernement veut geler leur montant, et surtout augmenter le nombre d’annuités que les salariées devront cotiser, pour allonger la durée de la vie active, sans pour autant que les retraites en soient plus importantes, au contraire, « crise économique oblige ». C’est au « bas-peuple » encore une fois de se serrer la ceinture. La précarité en sera nettement renforcée, tout comme le chômage, les aménagements spéciaux pour les métiers usants supprimés, la solidarité mise en place à travers les cotisations des salariés entre eux mise à mal…
C’est le droit de tous à une vie digne après le travail qui est attaqué, et il nous appartient aujourd’hui d’être à l’offensive tant pour protéger ce qui était nos acquis que pour revoir à la hausse des retraites déjà trop proche du niveau de pauvreté en France, quand nous savons pertinemment que parallèlement à la casse de nos retraites le gouvernement renfloue les banques de 360 milliards d’euros et protège les nombreux privilèges fiscaux des possédants, dans un pays où le taux de productivité des salariés est le plus haut du monde, et où la richesse produite augmente chaque année largement plus que les salaires et l’espérance de vie des travailleurs…
Retraités de demain, nous devons nous unir pour affronter cette réforme injuste ! Jeunes en formations, jeunes travailleurs, lycéens, étudiants, chômeurs, ce combat est notre combat dès aujourd’hui, et si nous ne voulons pas travailler toute notre vie pour une retraite de misère, nous devons nous aussi revendiquer que justice nous soit faite.
Le gouvernement s’est engagé dans une nouvelle réforme à marche forcée du système de retraites. “Je veux dire aux jeunes de 20 ans que c’est justement pour eux que nous faisons cette réforme”, affirme le ministre du travail Eric Woerth. Nous ne sommes pas dupes de cette hypocrisie. Une nouvelle fois, ce qui est mis en place au nom des jeunes se fait sans eux, et surtout contre eux. En limitant le débat à l’acceptation pure et simple d’un nouvel allongement de la durée de cotisation, le gouvernement adresse aux jeunes un message implicite, mais clair : la retraite ce n’est plus pour vous! Jeunes en insertion, salariés ou étudiants, c’est sur nous que reposera le financement du système de retraite dans les années à venir, et c’est nous qui subirons toute modification du système actuel. Nous refusons d’être les grands oubliés d’un débat qui nous concerne!
http://retraites-jeunes44.blogspot.com/
Organisations signataires dans le 44 :
Attac, Jeunes Verts, Jeunes Communistes, Jeunesse Ouvrière Chrétienne, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement des Jeunes Socialistes, Nouveau Parti Anticapitaliste, Syndicat des Étudiants de Nantes, Sud Étudiant, Union Nationale des Étudiants de France, Union Nationale Lycéenne.
Non mais sans déconner, même le site on dirait qu’il est là que pour lister le noms des orgas. J’espère au moins qu’il y a des jeunes dans ce trucs.
Le but c’est de faire croire qu’il y a des jeunes contre les retraites, ou de vendre les cremeries aux jeunes, comme sur les marchés?
On dirait une communication du conseil régional presque. Ah mais ca doit être parce qu’il y a l’UNEF, les prochains bureaucrates aux dents longues qui commenceront par entrer au cabinet du président de l’université avant de finir haut co-gestionnaire/fonctionnaire…
C’est bô de voire l’union des crapules réformardes de l’UNEF avec les révolutionnaires du NPA… Louise Michel seraient morte de rire…
Aaaah, la vieille technique de l’agite-prop avec le tas de signatures…