[nantes] manifestons notre hostilité à la cgt
Thèmes : Economie
Lieux : Nantes
congrès de bureaucrates
du 7 au 11 décembre à Nantes au parc des Expo de la beaujoire est prévu le 49eme congrès de la CGT.Nous qui ne nous reconnaissons :
*ni dans la centrale des bureaucrates « Thibault et compagnie », « racaille(s) » ne servant qu’ » à frayer avec le gouvernement, à calmer les bases » selon le responsable syndical (xavier mathieu) des continental en lutte
*ni dans les trotskistes (voir plus haut à continental ) intégré-e-s stratégiquement par entrisme dans ce bordel.
*ni dans les autres gauchistes de où va la cgt ? (http://ouvalacgt.over-blog.com/ ) ( http://ouvalacgt.forumactif.com/)
Nous appelons à manifester (ou pas ) contre cette grande foire, ce grand spectacle d’hypnose de la façon que vous déciderez !
premiers signataires :
Groupe d’ opposition Unitaire à la Coiffure de Bernard Thibault – CCCC (comité coupe capillaire casqué) et la liaison régionale « ni mireille mathieu, ni thibault » – collectif Sans papier des bourses du travail – collectif mémoire du 25 juin 2009 – collectif CCCP (contre la connerie communiste en politique) – commando du 5 avril 2008 –
Je suis parfaitement en accord avec la critique du dit texte : les dirigreants syndicaux sont parfaitement intégrés au Capital et ne défendent pas les prolétaires !
Toute la liste des syndicats cogestionnaires du Capital, se doit de faire réfléchir à l’auto-organisation réelle de tous les prolétaires : les Sans, précaires, chômeurs, travailleurs exploités, etc.
L’avenir n’est pas au réformisme (syndical et de gôche) ou au pseudo radicalisme de l’extrême gauche du Capital (le NPA ou LO, le POI, qui manipulent certains syndicats, y compris en marge de la banquise…).
AUTO-ORGANISATION (comités, unions ouvrières et conseils) !
Les consils ouvriers après un fort développement dans l’Allemagne des années 1920 se sont cassé la gueule pour ne devenir que des sectes d’intellos.
Il serait bons de tirer un bilan de cette expérience et d’arrâter d’invoquer un mythe bidon.
Essayer déjà de construire un syndicat de lutte dans votre entreprise. Vous verrez si c’est si facile ! Pour beaucoup de salariés, c’est déjà utopique de se syndiquer !
c’est ptet parce que ça veut plus dire grand chose aussi que c’est pas évident pour les gens de trouver des raisons de se syndiquer (hormis le fait qu’on est moins bien vu du boss).
En tout cas j’y serais, on pourra faire une nouvelle coupe à thibault, sauce goudron et plumes.
Faut juste pas oublier les autres, vivement que chérèque passe à Nantes.
Excellent texte de 1981:
« Pourquoi je démissionne du synidcat »
http://infokiosques.net/spip.php?article625
vous perdez votre temps et votre énergie à aller batailler contre les mauvaises personnes ou mauvais groupes. Mais ils sont où les actes de cette solidarité que vous prônez? je suis une prolo, et je me suis syndiquée parce-que ça me permet de faire entendre environ une centaine de voix de salariés tout aussi prolo que moi dans ma boite face à mon patron. Ces gens n’ont d’habitude que les urnes pour s’exprimer et on voit ce que ça donne…le gouvernement s’en contrefout. Il faut commencer « en bas », chez les prolos, et les syndicats (quels qu’ils soient d’ailleurs) sont parfois le seul sas d’expression citoyenne où ils sont écoutés.
Je ne comprends donc pas votre choix. Est-ce que c’est parce-que vous avez fait la course à la première place avec la cegette lors des dernières grosses manifs? vous ne valiez pas mieux, ni les uns ni les autres. Par ailleurs, merci d’avoir décrédibilisé tous les gens à ce moment là, ils ont du bien se marrer là-haut, de voir comment se mettait en place la solidarité dans la rue. Ce jour là, j’ai craché sur vous et sur la cegette, tout simplement parce-que c’est en étant ensemble que les choses avanceront, pas en jouant au chat et à la souris et en faisant passer pour des cons les gens qui manifestaient aussi, pour les mêmes raisons.
Je vous concède le nombre d’erreurs des syndicats, mais si vous en avez marre d’eux, si vous pensez qu’ils n’ont pas d’utilité ou qu’ils sont « pro-gouvernement », alors ok, allez-y. Demandez leur dissolution. Le petit Nicolas vous soutiendra certainement, puisque les syndicats sont encore une des rares choses qui freine ses ambitions nationales.
Je suis tout à fait d’accord avec « emi », je pense qu’il y a des choses beaucoup plus constructives à faire pour lutter contre le capital et créer une réelle solidarité.
Aller emmerder la CGT, si repoussante soit-elle (de mon point de vue), est pour moi essayer de résoudre un faux problème.
Qu’est ce que vous croyez ? Que les travailleurs ont tous une culture de lutte à la pointe?
Non, quand on travaille 12h par jour, on aime penser à d’autres choses, alors y en a marre de ce discours.
Ok, le syndicat ça craint. Et alors quoi ? quels outils ? allez ! proposez! on attend.
Et personne n’est dupe.
Si Bernard Thibault, comme les autres, aime les marionnettes, et bien le concret il est là, c’est à dire que des voix peuvent malgré tout être entendues. Je suis tout de même d’accord pour dire que les guignols qui tirent les ficelles n’ont rien à faire là.
Il faut virer les gros lourds de la CGT, de la même manière qu’eux même virent les sans papiers (par exemple…),car en effet il y a des comportements plus que scandaleux, mais il faut garder la force de lutte qu’on retrouve dans ces groupes (CGT et surtout autres), derniers à résister dans le monde du travail.
C’est peut-être là que le texte n’est pas clair, il ne s’agit pas de tirer sur tous les syndicalistes, mais de dénoncer les dérives des syndicats en tant qu’organisation qui ne sont plus pertinente dans la défense des travailleureuses dans leur forme actuelle.
La structuration des syndicats actuellement fait qu’ils sont complètement vérouillés, et que leurs chefs, bien contents de la place qu’ils ont dans l’espace politique et médiatique, n’ont plus grand chose à voire dans la défense réelle et effective des ouvriers et autres travailleureuses. Ils sont en plus complètement instrumentalisé par la gauche trotskyste ou socialiste. Cela n’enlève certainement pas le mérite des gens qui essayent encore de faire de leur syndicat local un espace de lutte. Voire le contraire. Mais l’esprit original des syndicat, celui des bourses du travail, celui de l’auto-organisation des travailleurs dans la solidarité, le partage et la résistance face aux volontés des patrons, n’a plus rien à voire avec la bureaucratie actuelle, qui gère main dans la main la paix sociale alors que l’époque est grave et qu’il serait temps de poser un véritable rapport de force. La preuve avec les 2 ou 3 pauvres manifs démobilisantes alors que sous prétexte de crise on voit les patrons achever les quelques acquis qu’il restait.
M’enfin tout ça vous le dites vous même. Faut pas prendre ça pour vous.
SI je vais manifester devant le congrès, c’est avant tout pour soutenir le peu de syndiquéEs honnêtes dans leurs convictions, qui essayent de se bouger tant bien que mal malgrès les batons dans les roues qu’ils peuvent avoir de la part de l’élite syndicale, comme ça a été le cas avec les contis. Et puis c’est la CGT, mais ça aurait été FO ou la CFDT, j’y serais aller pareil.
Je serais en tout cas le premier à soutenir ces syndicalistes, s’ils abandonnaient ce genre de structures pourries pour faire leurs propres buziness, à l’exemple des contis. Pas besoin d’avoir le blaze CGT, si c’est pour avoir cette image de gestionnaire qui négocie avec les patrons et le gouvernement, autant faire les choses soi même et poser le rapport de force vraiment. Y’a urgence.
Boca a tout à fait raison. Proposez! monte un syndicat et va au rapport de force. Quels grands changements penses-tu apporter? Personnellement, et en évitant le discours langue de bois et hypocrite, je ne sais pas quoi proposer, c’est honnête. La France est le seul pays où les syndicats vont au rapport de force avant toute négociation. Alors, qu’appelles-tu le « rapport de force » ? J’entends beaucoup cette expression ces derniers temps, mais clarifiez-la, expliquez-nous ce qu’elle signifie.
Nous sommes cependant bien d’accord que les têtes leaders des syndicat commencent à être légèrement poussiéreuses, seulement elles ne sont pas le réel problème. On parle simplement d’individu (je pense à Thibault pour la CGT) mais quand il monte tout là haut pour faire des causeries, il n’y va pas juste avec des valeurs et des revendications personnelles. Alors où il est le souci??? on s’en fout pas mal de Bernard ! Ce n’est pas les individus qui m’intéressent, ce sont les demandes, les revendications d’un groupe, des groupes d’individus qu’ils rapportent. Et pour me faire un peu l’avocat du diable (je ne suis pas une grande fan de Bernard…) je peux vous affirmer qu’il est très complexe d’aller négocier avec certains patrons. Je ne veux pas dire par là que les syndicats sont tous merveilleux, je veux simplement faire comprendre que ce n’est pas position facile d’être porte-parole et de contenter tout le monde.
J’aimerais tellement qu’on retrouve les priorités et ce pourquoi nous luttons tous chaque jour, à notre échelle, si petite soit elle. En plus, à force de gueuler sur tout, sur rien, sur quelqu’un, sur personne, on ne sait même plus faire la part des choses et on se paume à moitié dans les combats menés.
Merci beaucoup pour vos réactions, au moins on avance un minimum chacun dans nos réflexions :)
abolition du salariat
abolition de l’argent
abolition des prisons
« y’a pas d’arrangement » chante Zebda
l’abolition n’est pas la solution. Juste pour mémoire, Zebda chante plein de choses, mais au pays des bisounours…et « en vrai », c’est pas une référence, quand tu vois comment ils peuvent traiter des bénévoles pendant leurs concerts par exemple. Je crois même que si j’étais artiste, je préférerais que ce soit Bernard Thibault au catering.
Y’a 2/3 trucs sur lesquels je suis pas vraiment d’accord avec emi, par exemple:
« monte un syndicat et va au rapport de force »
Pas besoin d’un syndicat pour faire le rapport de force. Regarde le CPE, un rapport de force (le dernier en date), mais bien peu de syndicats… Et puis un rapport de force, on a bien vu pendant les retraites que les syndicats étaient bien incapables de le tenir. À un moment, va falloir se réveiller, et peut-être prendre acte que de nos jours les dirigeants en ont rien à foutre de manifs énorme avec plus d’un million de personnes, mais que le rapport de force il va falloir le poser autrement. Ça commence à venir dans certains endroits, ou les pratiques deviennent plus directes, mais c’est là qu’on voit que la structure syndicat ne sert qu’à calmer les révoltes, quand même des syndicalistes qui ont compris ça et le pratique se font jetter par leur dirigeants.
Quand tu dis « La France est le seul pays où les syndicats vont au rapport de force avant toute négociation » tu parles des syndicats dans les boites j’imagine, parce que sinon, quand c’est pour jouer au jeu des partenaires sociaux, la partie rapport de force, elle est plutôt carrément oublié. Mais c’est normal, après on risque sa place parce que ni l’État ni les patrons ne voudront plus te reconnaître…
Et sur « les têtes leaders des syndicat commencent à être légèrement poussiéreuses », je sais pas de quelles têtes tu parles. Les têtes nationales c’est plus que sûr, mais j’espère que tu parles aussi des têtes locales, parce que bon le pouvoir est pas concentré tout à Paris hein. Dans les union locale, y’a aussi un certain nombre de professionel du syndicat, des qu’on peut voire passer leur manif à causer avec leur potes de la préfecture, t’expliquer que ce sont des vieux copains, les aider à cadrer des manifs de jeunes, voire te dénoncer à leurs amis flics quand tu les questionnes sur leur amitiés sulfureuses, comme le chef de la FSU à Nantes par exemple, pour ne pas le citer. Tant qu’il y aura de la hiérarchie, y’aura de la place pour les gens aux dents longues…
Mais moi non plus ce sont pas les individuEs qui m’intéresse, que ce soit Bernard ou un autre, c’est sa fonction dans le jeu politicien qui compte. Mais ça se passe pas qu’à ce niveau. Voire les syndicats défiler avec comme revendication « 200€ », moi vraiment ça me navre. Vu l’État du monde, des gens, ça me paraît vraiment décalé.
Je pense pas que ce soit si complexe de négocier avec un patron, tant que tu lui montres ta détermination, il a pas tellement le choix. Parce que le rôle d’un syndicat, ou celui que cela aurait dû être, ou que c’était au départ, c’est pas tant de « contenter tout le monde », que d’être un lieu qui permette aux travailleurices de s’organiser comme ça les arrange, CONTRE les patrons, pour se contenter eux mêmes, pas d’être la bureaucratie que c’est.
« J’aimerais tellement qu’on retrouve les priorités et ce pourquoi nous luttons tous chaque jour, à notre échelle, si petite soit elle »
Ben justement, moi je luttes pas depuis toutes ces années pour 200€ de miettes, je lutte parce que j’en ai ras le cul de ce monde de merde que personne a choisi hormis ceux qui sont d’accord avec (le peu qu’ils sont), avec cette logique de mort, et que je rêve encore d’autres possibles, et que j’ai pas envie de voire ces rêves disparaître, avec l’aide de tous les aparatchiks qui en retire leur petite gloire personnelle et leur petite place de chefaillon.
Puis je suis pas sûr que quand bernard thibault ou d’autres de ses semblables se font une bonne bouffe à je sais pas combien d’euros avec les dirigeants, il est un mandat tellement clair…
Le problème est pas tant un truc d’individu effectivement que la question de « c’est quoi aujourd’hui un syndicat? » ou « Pourquoi les syndicats ont-ils renoncés au rôle qu’ils s’était fixé au départ, pour jouer le jeu de la démocratie des riches? »
« Ainsi les grands, après la mort des Tarquins, n’éprouvant plus cette crainte qui les retenait, il fallut chercher une nouvelle institution qui produisît sur eux le même effet que produisaient les Tarquins quand ils existaient. C’est pour cela qu’après bien des troubles, des tumultes et des périls occasionnés par les excès auxquels se portèrent les deux ordres, on en vint, pour la sûreté du dernier, à la création des tribuns, et on leur accorda tant de prérogatives, on les entoura de tant de respects, qu’ils formèrent entre le Sénat et le peuple une barrière qui s’opposa à l’insolence des premiers. »
Machiavel, Discours sur la Première Décade de Tite-Live
Le Conseil Régional Pays de la Loire finance le congrès à hauteur de 150000 euros, le CG 44 à hauteur de 60000 euros et la ville de Nantes+Nantes Métropole 150000 euros. A ce prix là, les militants CGT devraient bien manger… Et surtout continuez à payer vos impôts ! Ces dépenses de l’argent public me font gerber. En tout cas, les recettes pourront toujours servir à Thibault lors de ses rencontres avec Sarko ou lorsqu’il appelle les flics pour déloger les sans-papiers de la bourse du travail ou contre les salariés de Continental. La CGT ennemie des travailleurs !
Diffusion libre.
on vous a pas vus.
Vous vous êtes dégonflés physiquement, ou la gonflette, c’était uniquement par clavier interposé ?
Que d’aller voire le fan club de Thibault.
Puis on se doute bien que le désormais célèbre SO de la CGT, celui qui donna les manifestantEs anti-cpe aux flics, expulsa les sans-papiers de la bourse de paris devait pas être bien loin, et devait avoir rassemblé du monde, pour « casser du gauchiste ».
Je suis sûr vous vous êtes monté la tête, au sommet de la CGT, on vous a bien eu
Au plaisir de pas revoir les aparatchiks