[angers] soutien au 48 rue lionnaise
Thèmes : Immigration/sans-papierEs/frontieres
Lieux : Angers
25
Avr
le samedi 25/04/2009 à 00:00
DEPUIS PLUS DE DEUX MOIS, LE 48 RUE LIONNAISE, BATIMENT DE 85 PIÈCES APPARTENANT A LA MAIRIE ET LAISSÉ A L'ABANDON DEPUIS 15 ANS, EST OCCUPÉ PAR DES SANS DOMICILE FIXE.
FACE A UNE PREFECTURE HORS LA LOI QUI BAFOUE LE DROIT D'ASILE ET LAISSE LES DEMANDEURS A LA RUE, CES PREMIERS ONT OUVERTS LEUR PORTE A DES SOUDANAIS ET ERYTHREENS QUI ONT FUI DES REGIMES DICTATORIAUX AINSI QU'A DEUX FAMILLES DE RROMS.
DEPUIS PLUS DE DEUX MOIS, LE 48 RUE LIONNAISE, BATIMENT DE 85 PIÈCES APPARTENANT A LA MAIRIE ET LAISSÉ A L'ABANDON DEPUIS 15 ANS, EST OCCUPÉ PAR DES SANS DOMICILE FIXE.
FACE A UNE PREFECTURE HORS LA LOI QUI BAFOUE LE DROIT D'ASILE ET LAISSE LES DEMANDEURS A LA RUE, CES PREMIERS ONT OUVERTS LEUR PORTE A DES SOUDANAIS ET ERYTHREENS QUI ONT FUI DES REGIMES DICTATORIAUX AINSI QU'A DEUX FAMILLES DE RROMS.
MALGRÉ LES PROMESSES DE RELOGEMENT ÉMANANT DE LA MAIRIE ET DE LA PRÉFECTURE SUITE À UN DIALOGUE ENTAMÉ PAR LES HABITANTS DU 48, RIEN DE CONCRET N’ABOUTIT ET C’EST L’EXPULSION PAR LA FORCE QUI RESTE AUJOURD’HUI LE PLUS PROBABLE.
POUR QUE PERSONNE NE SOIT JETÉ À LA RUE, UNE SEULE SOLUTION : LA REQUISITION.
RASSEMBLEMENT DEVANT LA MAIRIE SAMEDI 25 AVRIL À 14H.
C’est tout à fait sans objet, idiot et aussi illégal, que d’avoir expulsé les habitants du 48 rue Lionnaise à Angers, un ancien orphelinat EN TRES BON ETAT, bâtiment appartenant à la mairie, à Monsieur le Maire (qui donc ne peut pas dire que cette expulsion n’est pas de son fait). Il faut donc (au cas où il invoquerait que « la machine en route lui a échappée ») qu’il fasse avec intelligence rouvrir ce lieu d’accueil pour sdf de tous horizons, alors qu’il n’y a que 37 lits toujours remplis au lieu d’accueil de la Providence, débordé (qui n’accueille pas les animaux de compagnies).
« Le 48 » est un lieu qui fonctionne de bonne façon, qui est autogéré par ses habitants, de toutes nationalités puisque les sdf y ont accueillis d’autres gens de passages, et des demandeurs d’asile pour qui rien n’est prévu dans la ville, qui ont peut-être encore plus besoin d’être logés (ce qui doit être le cas, selon la Convention de Genève) au lieu de n’avoir que la rue pour dormir.
L’ouverture de ce lieu est en accord avec la LOI VOTEE -DONC LEGALE- de réquisition des lieux inoccupés, afin de loger ceux qui en ont besoin.
Une loi légale mais que les municipalités se refusent à faire appliquer (ces municipalités sont donc dans l’illégalité).
Les lois mauvaises sont à changer. Celle-ci est bonne. Il faut l’appliquer. Quelle raison invoque-t-on pour ne pas le faire ?
Le lieu en question est sans dangerosité malgré ce qu’on a pu écrire (une porte ouverte pour récupérer l’endroit). Les murs, le toit, y sont bien solides, les escaliers aussi, c’est facile à voir, ne serait-ce que sur les nombreuses vidéos prises sur le lieu, visibles sur internet, et comme peuvent le confirmer les associations et collectifs locaux qui ont visités le lieu.
Apparemment la mairie, Monsieur le Maire Antonini, à considéré qu’il était préférable de mettre 100 personnes à la rue ce matin. Sans proposer d’autres lieux, contrairement à ce qui avait été écrit dans le journal avec démenti aujourd’hui, quand à des relogements prévus, mais dont les sdf et les demandeurs d’asile, n’ont eu ni réponse ni proposition dans la réalité.
Cette fausse annonce sans doute pour mieux faire passer, pour l’opinion publique et la presse grugées, l’expulsion de ce matin.
Trouve t-on qu’il est plus facile de laisser des gens dans les rues, ou de les exiler encore ailleurs, sans toit ?
Le système de fonctionnement autogéré du «48 » est aussi quelque chose qui valorise ceux qui y sont hébergés. Ne pas poursuivre ces actions positives et respectueuses de chacun, qu’ont entrepris les gens du « 48 » avec tant de bonne volonté et d’efficacité totalement bénévoles, est une incitation envers des actions violentes et radicales contre la société, face à la non réponse d’une nécessité.
Accorder une subvention pour le lieu, serait normal puisque un tel lieu manque.
Manifester son soutien, en le faisant savoir à la mairie est une aide précieuse dans cette urgence.
Jeudi 24 avril 2009