Le Sénat a voté il y a quelques jours une baisse du budget de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche de près de 700 millions d’euros. Le gouvernement cherche à faire des économies sur le dos des universités déjà exsangues: 80% des universités sont en déficit, dont Nantes Université. Les premières personnes impactées par ces décisions sont les étudiant·es, particulièrement les plus précaires, les prix augmentent toujours, mais nos bourses sont au point mort.

Le risque dans un avenir proche, c’est la fermeture de licences et de masters, une sélection renforcée, la fermeture de campus délocalisés et l’augmentation des frais d’inscription. Leur projet, c’est la destruction de l’université publique.