CARNAVAL SOLIDAIRE

CHALONNES FAIT DE LA RÉSISTANCE

Rdv 10h30

En bas du marché, sur le quai

Depuis début décembre, le marché de Chalonnes a vu s’installer un nouveau stand de charcuterie, le camion bleu des Blancs de l’Ouest, dont les dirigeants (Benoit-Joseph et Thibault Cochin et Pierre-Antoine Réveillard) sont bien connus pour leur appartenance à l’alvarium, association néofasciste angevine dissoute en 2023 par le ministre de l’intérieur pour incitation à la haine raciale et condamnée pour faits de violence.

Le marché du samedi compte déjà 5 charcutier.ère.s dont 2 producteur.ice.s. Est-ce bien nécessaire d’en ajouter un 6ème ?

D’emblée se pose la question de ne pas entraver le commerce. Pourquoi le motif économique serait-il toujours au dessus de toutes autres considérations ? D’autres facteurs éthiques ou moraux nuancent la prépondérance de ce critère, comme le positionnement par rapport au racisme, au sexisme, à toute discrimination.

Ces personnes ne défendent pas des idées politiques ; ils propagent le rejet, la haine qu’ils camouflent sous un vernis de respectable commerce.

Cette entreprise , comme d’autres (affaire du Lion d’Angers avec la reprise d’un café par des personnes liées à l’alvarium), est un cheval de Troie pour la diffusion de leurs idées. Une démocratie saine ne peut transiger avec ces idéologies d’intolérance.

Aux vues des troubles générés chaque semaine par leur présence (esclandres devant leur camion, gendarmes patrouillant dans les rues), la mairie est tout a fait fondée à refuser leur installation sur la base des articles 1.2 et 11.3 du règlement de marché.

En France nous glorifions des figures de la résistance (cf. Missak et Mélinée Manouchian, Marc Bloch panthéonisé.es en 2024 ). La république a déjà subi un gouvernement d’extrême droite avec Philippe Pétain. La lutte a été âpre pour se libérer des fascistes et de leurs alliés collaborationnistes.

Il est temps de sonner l’alarme. La menace d’une vague brune gagne du terrain, y compris dans nos campagnes.

Alors citoyen.ne.s épris.es de liberté, de tolérance, d’égalité, de partage, de fraternité, pour que ces mots ne soient pas vains, demandons à la mairie de refuser aux Blancs de l’Ouest l’accès au marché et rassemblons nous sur le marché du samedi 1er février déguisés de toutes les couleurs de l’arc en ciel pour un carnaval joyeux et solidaire qui fera, nous l’espérons, barrage à cette engeance.