Expo de l’épée à la monnaie payante, de l’esclavage au salariat,
Thèmes : Education
des écoliers découvrent la conquête du temps de travail…des autres, par les guerriers et les banquiers.
Samedi 9 juin à 12h, école de la Fraternité 24, boulevard de la Fraternité, Nantes…Inauguration de l’Exposition…
de l’épée à la monnaie payante, de l’esclavage au salariat,
des écoliers découvrent la conquête du temps de travail…des autres, par les guerriers et les banquiers.
Samedi 9 juin à 12h, école de la Fraternité 24, boulevard de la Fraternité, Nantes
…Inauguration de l’Exposition…
de l’épée à la monnaie payante, de l’esclavage au salariat,
des écoliers découvrent la conquête du temps de travail…des autres, par les guerriers et les banquiers.
En présence de Ernest Barreau, ancien résistant, qui œuvre depuis plus de soixante ans à faire connaître la vraie nature et le rôle de la monnaie.
Une année de discussions, d’enquête sur des lieux de production, se terminant par un débat contradictoire avec un banquier dans la classe.
D’où vient la monnaie ? A quoi sert-elle?
Des écoliers découvrent que la monnaie n’est utilisée que dans le temps de l’échange, jamais dans celui de la production ni dans celui de la consommation, que la Nature n’a pas de compte en banque, pas même au Crédit Agricole…que l’argent est une invention humaine, que la création d’un milliard d’euros coûte moins cher (matières premières, énergie, travail) qu’un gâteau au chocolat. La monnaie actuelle est une monnaie qui fait s’affronter les hommes entre eux au nom d’intérêts bancaires qu’on cherche à faire payer par les autres. Une monnaie de guerre économique, voire une monnaie de guerre tout court.
Comme Galilée qui a remis en question cette croyance fausse qu’était la centralité de la Terre dans l’Univers, par l’observation et le raisonnement logique, des écoliers ont vérifié ce que des hommes de sciences affirment depuis longtemps, la non centralité de la monnaie dans notre monde. Sans Galilée, jamais des hommes n’auraient trouvé le chemin de la lune. Continuer à enseigner la centralité de la monnaie dans notre vie, c’est s’interdire de comprendre le monde tel qu’il fonctionne aujourd’hui, c’est donc s’interdire de trouver des solutions durables aux graves problèmes posés par la faim, les maladies, les guerres endémiques, par l’exclusion en général. Comment un mécanicien qui ne comprendrait pas le fonctionnement d’un moteur pourrait-il le réparer ?
Un pédagogue se doit de préférer la démarche scientifique à des représentations fausses du monde telles que certains voudraient l’imposer aux enfants. En cours d’histoire, les enfants ont progressivement compris que, depuis l’invention de l’agriculture, les guerriers, puis les banquiers, se sont patiemment emparés du temps des autres, par les armes puis, par la monnaie payante. Que, de l’esclavage au salariat, maîtres ou patrons tirent leurs profits d’une part de travail non payé. Au Moyen-âge, cela s’appelait la corvée.
Les écoliers ont découvert que les intérêts sur la monnaie sont l’héritage de pratiques frauduleuses initiées par les banquiers du Moyen-âge. Ces pratiques ont été mises en scène dans la classe et seront jouées le jour de la présentation de l’exposition. Nous avons aussi évoqué les guerres provoquées par les banquiers anglais pour imposer aux colonies anglaises d’Amérique, et par la suite aux Etats-Unis, une monnaie à intérêts remettant en question l’article I de la Constitution américaine qui donne le droit au gouvernement de créer une monnaie non payante. Un article utilisé par Lincoln de 1861 1864, période durant laquelle le chômage avait disparu.
Derrière des apparences de neutralité, le contrôle de la création monétaire représente, en réalité, un formidable moyen de contrôle du temps des autres. Et que, des seigneurs féodaux aux nouveaux seigneurs de la monnaie que sont les banquiers, il y a toujours cette volonté de s’enrichir du travail des autres.
La réponse aux injustices porteuses d’inégalités pourrait se trouver dans l’étude de différentes périodes de l’histoire où les hommes, pour dépasser les conflits et les guerres provoqués par les désaccords engendrés par le troc ou la monnaie à intérêts, avaient inventé un instrument de mesure reconnu par tous et permettant de pacifier les échanges. Un instrument de mesure dont le support était indifférent (plumes, bois sculptés, coquillages, puis papier ou métal), mais qui était reconnu par l’ensemble de la communauté. Une monnaie destinée à reconnaître et respecter le temps de travail de chacun. Une monnaie gratuite, au service de tous, une monnaie pour laquelle il ne fallait pas travailler, mais dont la quantité devait être équivalente aux richesses produites par le travail des hommes sur la Nature. Une monnaie qui, aujourd’hui, devrait tenir compte du patrimoine technologique hérité de nos ancêtres, patrimoine qui appartient à toute l’humanité.
Quel n’a pas été l’étonnement des enfants et de certains parents lorsqu’ils ont découvert que payer venait de « pacare » qui, en latin, signifie faire la paix, tout un programme…
Les dix panneaux de l’exposition constituent une fresque qui raconte la grande aventure de la conquête du temps des autres, de l’esclavage au salariat. Chaque panneau est illustré de dessins d’enfants, de reproduction de documents et est accompagné de textes courts qui ont longuement été discutés dans la classe.
Un tirage au sort aura lieu avec les questionnaires remis aux visiteurs. Pour les adultes trois livres à gagner :
-Antimanuel d’économie (tome 1et 2), de Bernard Maris,
-Les dix plus gros mensonges de l’économie, de Philippe Derudder et André-Jacques Holbecq,
-Où va l’argent ? Marie-Louise Duboin.
Pour les enfants, une pièce de théâtre (jouée en 2004, par des élèves de CM1), l’île au trésor ou l’île aux illusions, de Alain Vidal.
Alain Vidal, instituteur Expo tout le mois de juin, visite : 02 40 89 32 03 ou 02 40 46 14 58
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