A Saint-Cyr-L’Ecole dans les Yvelines, deux enfants qui fréquentaient un groupe
scolaire sur le toit duquel des antennes avaient été implantées depuis 1992, sont
décédés en 1996 et 1998 d’un gliome du tronc cérébral. Cette forme rarissime de
cancer du cerveau touche 6 enfants par an en France, mais dans le voisinage de ces
antennes à Saint-Cyr-L’Ecole, elle a emporté deux enfants, à deux ans d’intervalle.

Une enquête sanitaire réalisée par les parents d’élèves a mis à jour 14 cas de
pathologies lourdes chez d’autres enfants ou chez des adultes résidant dans la ville
ou travaillant dans l’école, dont deux décès d’adultes de moins de 65 ans. Mais
l’Institut de Veille Sanitaire (InVS), qui a réalisé une enquête sanitaire
officielle, a estimé « qu’il n’était pas justifié d’étudier une association entre des
antennes de téléphonie mobile et l’apparition de pathologies. » Il a conclu que le
décès des enfants « peut être simplement dû au « hasard ». » (voir dossier :
http://www.next-up.org/pages/nouvellesdumonde61invs.php#1). Ces antennes ont été
démontées en 2003, mais aujourd’hui les opérateurs veulent de nouveau installer deux
sites d’antennes relais à 293 m de cette école, sur un terrain situé sur la commune
de Versailles appartenant à la DDE.

A Saint-Pol-de-Léon en Bretagne, où des antennes relais sont implantées depuis 1993
sur un château d’eau, 30 personnes sont décédées en dix ans dans un rayon de 200
mètres et 17 personnes sont actuellement atteintes de cancer.

A Crest, dans la Drôme, une importante surmortalité a été constatée dans une zone
d’environ 300 mètres autour des antennes relais installées le 12 avril 2005 par
l’opérateur Orange en plein centre urbain, sur le toit d’un central téléphonique.
L’association ASL qui a constaté cette surmortalité par rapport aux statistiques des
taux de mortalité de l’INSEE et aux antériorités sur zone se bat depuis plus d’un an
pour obtenir soit par l’InVS (DDASS) soit par l’OMS la création d’une étude
(cluster) de mortalité sur zone. Au cours d’une réunion officielle, le représentant
d’Orange France SA, directeur régional des négociations de France Telecom, a déclaré
face à un auditoire médusé : « Regardez, nous avons fait au mieux, bien sûr, il y
aura des sacrifiés comme cette maison isolée. » Présent à cette réunion, l’occupant
« sacrifié » de cette maison viendra témoigner au procès. (voir dossier :
http://www.next-up.org/pages/nouvellesdumonde66LesSacrifiesCrestFrance.php#2).

L’OMS qui a lancé depuis plusieurs années une grande étude des effets sanitaires sur
l’humain des irradiations par les champs électromagnétiques, notamment ceux des
radio-fréquences (RF), a abordé le problème des cancers et de la surmortalité des
riverains des antennes relais lors de sa dernière réunion annuelle qui a eu lieu à
Melbourne (Australie). Dans une grande tension, l’ensemble des scientifiques
présents a souhaité que des clusters aient lieu, notamment concernant les villes de
Crest en France et de Séville en Espagne. Néanmoins sous l’impulsion de M.
Repacholi, coordinateur général du programme d’études des CEM, l’OMS a répondu par
la négative. (le compte rendu de la réunion :
http://next-up.org/pdf/Rapport_Campbell_reunion_OMS_CEM_Melbourne.pdf). Depuis le 10
juillet 2006, M. Repacholi ne fait plus partie de l’OMS.

A Chabeuil, toujours dans la Drôme, le 31 mai 2006, peu après 10h00, plus d’une
cinquantaine des 760 élèves du collège Marc Seignobos a subi des malaises et des
évanouissements, dont 17 ont été hospitalisés. Après le déclenchement du plan rouge,
les médecins urgentistes, avec l’appui du Samu et de 85 pompiers présents sur les
lieux, ne s’expliquent pas cet incident sanitaire majeur. Les analyses de l’air et
de l’eau, ainsi que les analyses de sang et d’urine se sont révélées négatives.
Dans un communiqué officiel du 1er juin 2006, la DDASS stipulait : « L’enquête
exploratoire auprès des 4 premiers cas n’a pas permis de retenir une cause
particulière. [Les autres cas] après examen clinique, ont été considérés comme très
probablement d’origine psychologique (…). » (voir dossier :
http://www.next-up.org/divers/images_x44.php#4).

VASEM : Une enquête indépendante réalisée sur place a constaté que le collège était
en cours de « bunkerisation » au moyen de grilles métalliques pour lutter contre le
vandalisme et que le collège était exactement situé dans l’axe principal du
faisceau, non pas d’une, mais de deux antennes relais, pour lesquelles les
autorisations techniques et sanitaires n’ont toujours pas encore été communiquées
par les autorités. De plus, l’enquête épidémiologique préparatoire sur un
échantillon aléatoire de victimes a révélé qu’elles sont toutes domiciliées à
proximité d’une ligne à Très Haute Tension (THT) de 400 000 volts ou d’un poste de
transformation électrique moyenne/basse tension. « Ces collégiens, exposés à domicile
aux basses fréquences de l’électricité, ont développé à leur insu une
électro-hypersensibilité (EHS) latente qui s’est révélée le jour où leur collège a
été transformé en ‘cage de Faraday inversée’ par une conjonction d’éléments. » La
conjonction des basses fréquences (5!
0 hertz) et des micro-ondes de la téléphonie mobile ont généré un nouveau phénomène
appelé VASEM (VAriations Spatiales ElectroMagnétiques). (voir dossier :
http://next-up.org/divers/images_x44d.php). Le rapport préliminaire de Next-up
organisation sur cet événement est achevé, mais sa publication est subordonnée aux
communications des autorisations administratives techniques et sanitaires, qui font
malheureusement toujours défaut à ce jour. L’incident du collège de Chabeuil, de
par son ampleur, est une expérience grandeur nature qui appelle de nombreux
développements d’études épidémiologiques.

DEMETER et PLHR : Les interactions entre les basses fréquences de l’électricité et
les micro-ondes des communications sans fil sont à ce point tangibles que le
satellite français DEMETER (Detection of Electro Magnetic Emissions Transmitted from
Earthquake Regions) a été mis en orbite en juin 2004 par le CNES (agence nationale
française de l’espace) pour analyser, à l’échelle de la planète, les PLHR (Power
Line Harmonic Radiation, résonance harmonique des lignes de transfert d’énergie
électrique). Il s’agit de démontrer que l’énergie de l’irradiation des ondes radio
et des micro-ondes entre en résonance avec les lignes de transport d’énergie
électrique en 50 ou 60 hertz (THT ou autres), un phénomène amplifié dans la
magnétosphère. Ceci est fortement suspecté de jouer un rôle dans les récents
changements climatiques. (voir dossier :
http://www.next-up.org/main.php?param=meterologiecem#1).

Le Dr Roger Santini, qui vient récemment de nous quitter, a passé sa vie à étudier
les effets des champs électromagnétiques sur l’humain et a publié un dernier
document de synthèse générale qui fait autorité dans le milieu scientifique
concernant la téléphonie mobile. Le document de synthèse générale 2006 de Roger
Santini :
http://next-up.org/pdf/Santini_Roger_TM_arguments_scientifiques_principe_precaution_2006_Fr.pdf

Etude REFLEX : Il y a déjà plus de vingt ans, Roger Santini concluait ses études sur
la dangerosité des micro-ondes, par ces mots : « … on ne peut écarter les risques
mutagènes et (ou) cancérigènes qui pourraient résulter de l’exposition humaine aux
micro-ondes. » Depuis, la principale étude financée par l’Union Européenne, REFLEX a
confirmé ces effets sanitaires. Dans une lettre, son coordinateur général, le Pr
Franz Adlkofer lance une alerte en dénonçant l’irresponsabilité de ceux qui
retardent la publication des résultats dans les journaux scientifiques. (REFLEX, la
lettre du Pr Franz Adlkofer :
http://next-up.org/pdf/pr_adlkofer_correspondance_reflex_icnirp.pdf).

Next-up, c’est l’enfant de Roger Santini qui avait pris conscience depuis longtemps
qu’il fallait opposer une nouvelle organisation de vulgarisation de l’information à
destination du grand public face aux opérateurs de téléphonie mobile qui, pour
promouvoir leurs intérêts commerciaux, s’étaient regroupés au sein d’une puissante
organisation appelée

AFOM (Association Française des Opérateurs Mobiles). En octobre 2005, il écrivait :
« A mon avis c’est la seule façon de faire bouger les choses, en portant
l’information au maximum de personnes ». Que personne ne s’y trompe,
l’association Next-up n’a pas perdu récemment seulement son président
d’honneur-fondateur, mais c’est le monde contemporain qui vient de perdre pour son
devenir un homme d’une grande valeur.

La CRIIREM : peu de temps après la création de l’organisation Next-up, Roger Santini
a participé en tant que membre fondateur à la création d’une nouvelle organisation à
vocation « scientifique » : La CRIIREM (Commission de Recherche et
d’Information Indépendantes sur les Radiations ElectroMagnétiques).

La FSR : face à ces deux nouvelles organisations, les opérateurs, sentant le danger
d’un retournement de situation vis-à-vis du grand public, ont immédiatement réagi en
s’investissant directement en tant que membres fondateurs dans une nouvelle
organisation ayant une image plus « porteuse » : La Fondation Santé et
Radio-fréquences (FSR). Dans un reportage de France 3 Ouest très explicite,
Pierre-Noël Favennec, président du conseil d’administration de la FSR, s’exprime
clairement : « En principe il n’y a plus de recherche financée par l’Etat sur ces
problèmes, . . . tout va passer par nous . . . ». Cette interview peut paraître
incroyable sur l’implication des autorités sanitaires gouvernementales dans la
recherche, c’est incontestablement un document de grande importance pour le débat
actuel, notamment vis-à-vis de l’AFSSET. (le reportage complet de France 3 Ouest :
http://www.next-up.org/film_4.php)

Les personnes en état de faiblesse sont les sentinelles des situations sanitaires
extrêmes. Pour recouvrer la santé avant qu’il ne soit trop tard, les victimes
d’antennes relais demandent systématiquement leur démontage.

Une crise sanitaire majeure est sur le point d’être révélée.

Contact presse :
Serge Combe-Sargentini
04 75 25 04 34 | contact@next-up.org

Spécialement pour le procès d’Annie Lobé, il a été réalisé un CD, dont la 1ère
partie audio est une compilation des témoignages des riverains d’antennes relais de
téléphonie mobiles, la 2ème partie vidéo correspond à des extraits du reportage de
France 3 Ouest. Ce CD à usage privé est disponible sur demande pour la presse.

Source : http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=9169

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