LIBÉREZ NOS CAMARADES ! (29 mars 2006)

29 mars 2006

LIBÉREZ NOS CAMARADES !

http://mai68.org/ag/957.htm

http://kalachnikov.org/ag/957.htm

http://www.chez.com/vlr/ag/957.htm

http://www.monhebergement.fr/do/ag/957.htm

DÉTRUISONS
TOUTES LES BASTILLES !

    Je
viens d’apprendre que le noble de Villepin venait de faire un lapsus qui est
peut-être "révélateur" :


    Cliquer
ici pour lire la dépêche d’agence de presse.

    Extrait :
« "Attendons le Conseil constitutionnel qui prendra sa démission
demain", a-t-il lancé, avant de se reprendre quelques secondes plus
tard : "qui prendra sa décision demain". Ce lapsus a aussitôt
provoqué l’hilarité sur les bancs de l’opposition et laissé
la majorité UMP interloquée. »

    À
fRANCE-Info, ils en concluaient que le Conseil Constitutionnel allait peut-être
invalider le CPE et que le noble de Villepin allait y laisser sa tête
afin que le mouvement de contestation s’arrête. Mais, tout d’abord :

    Ce
mouvement ne s’arrêtera pas tant qu’il restera un seul prisonnier politique
dans les prisons de fRANCE !


    Amnistie totale pour TOUS les émeutiers de novembre !

    Amnistie
totale de tous ceux qui ont eu des problèmes de justice à cause
de la loi Fillon !

    Libération
immédiate et inconditionnelle de tous les embastillés du mouvement
actuel !

    Libération
de Sébastien Schiffres et abandon de toute poursuite contre lui et ANNULATION
des amendes qu’on lui a infligé auparavant !

    Pour
vous prouver que je suis déjà au courant que le concept de "prisonnier
politique" laisse sérieusement à désirer, je vous
invite à lire ceci :


    http://mai68.org/journal/N49/15novembre2000.htm

    Par
ailleurs :

    Maintenant
que nous avons réussi à établir un rapport de force tel
qu’il fait trembler le pouvoir, il serait idiot de s’arrêter en si bon
chemin.

    Comme
le disait Napoléon : « il faut savoir gagner ! il
faut poursuivre jusqu’au bout l’ennemi qui s’enfuit afin de le terrasser définitivement
pour qu’il ne puisse plus nuire ! »

    Nous
voulons au minimum :

    Le
retrait du CNE, de l’apprentissage à 14 ans et de toute la loi mal
nommée "Égalité des chances".

    Le
retrait de la loi DADVSI.

    Le
droit au téléchargement libre et gratuit.

    L’interdiction
TOTALE des OGM aussi bien dans les champs que dans nos assiettes !

    Le
retour à une vraie sécu et aux vraies retraites comme il y a quelques
dixaines d’années.

    Le
RMI aussi pour les moins de 25 ans.

    Le
triplement du RMI.

    L’interdiction
de fliquer les rmistes comme c’est actuellement le cas en permanence afin de
voir si on ne pourrait pas leur sucrer le RMI !

    Nous
voulons aussi que cesse toute attaque du service public.

    Que
soit renationalisées toute les parties du service public qui ont été
privatisées depuis plus de 20 ans

    Etc.

    Et,
si nous établissons un rapport de force suffisant, nous aurons TOUT.
C’est-à-dire la fin de la société de classe : la fin
de l’exploitation de l’homme par l’homme !


    Comme le disait Che Guevara : « Soyons
réalistes, demandons l’impossible ! »

Merci pour votre attention,

Meilleures salutations,

do

http://mai68.org

Post-scriptum :

1°)
En mai 68, il y eut 99% de reçus aux examens ;
par conséquent,
les étudiants et les lycéens ne doivent jamais avoir peur de faire
de vraies grèves, même quand la période des examens s’approche.
C’est un excellent argument à utiliser en AG étudiante ou lycéenne
pour faire voter la grève parce qu’il est parfaitement véridique.
Cette étude d’Eric Maurin & Sandra McNally intitulé « Vive
la Révolution ! Les bénéfices de long terme de 1968 »
montre à quel point les examens obtenus en 1968 ont profité
à l’ensemble des contestataires de cette heureuse époque et à
leur descendance. Celles et ceux qui ont fait mai 68 ont eu des avantages
énormes ! Faisons comme eux ! L’article est au lien suivant :

http://mai68.org/ag/946.htm

2°)
Le bloquage des établissements doit être permanent !
C’est-à-dire
qu’il doit y avoir bloquage TOUS les jours. Même quand il n’y a pas de
manif. Sinon le mouvement va s’essoufler !

3°)
Comme cela s’était déjà fait en 1986, dans certains
villes les lycées se mettent en grève les uns les autres :
un lycée en grève se déplace massivement vers un autre
lycée, rentre dedans ce lycée sans demander la permission à
qui que ce soit et rentre sans plus de permission dans les salles de classe
pour demander à toutes et à tous de sortir de l’établissement
afin d’aller mettre les autres lycées en grève par la même
méthode. Cette méthode a aussi été employée
pour les lycées privés. Des lycées publics aidant les lycées
privés à se mettre en grève. C’est d’une efficacité
absolue.

4°)
Je viens d’apprendre que le noble de Robien avait ordonné aux chefs d’établissement
des lycées bloqués de les réouvrir :

Cliquer
ici pour lire la dépêche d’agence de presse.

Extrait :
« PARIS (Reuters) – Le ministère de l’Education a demandé
que les proviseurs des lycées bloqués par les manifestants anti-CPE
prennent les mesures nécessaires pour rouvrir leur établissement,
y compris l’intervention de la police et de la gendarmerie ».

Dans ces conditions,
nul doute que réapparaisse une vieille technique qui avait fait ses preuves
en d’autres temps : celle des piquets volants. Chaque piquet de grève
d’un établissement se décompose en deux parties. Une partie fixe
suffisante pour bloquer le lycée vis-à-vis des antigrévistes
virulents, et une partie mobile aussi puissante que possible. Dès qu’un
piquet de grève se fait attaquer, il téléphone à
tous les autres piquets de la ville afin qu’ils envoient du renfort.

Mais, il est possible
aussi que bien des chefs d’établissement, soucieux de l’avenir de leurs
élèves et de leur éviter des violences inutiles, refusent
de faire appel aux bandes armées du pouvoir et désobéissent
à un gouvernement qui va disparaître d’un jour à l’autre !
Il est clair que pour une telle désobéissance civile, l’histoire
les acquittera à brève échéance.

Et si, malgré
tout, la grève est brisée dans un lycée, les lycéens
ont toujours la possibilité de la faire repartir en utilisant la technique
du post-scriptum N°3 peu après le départ des bandes armées
du pouvoir commandées par le noble Nicolas Sarkozy de Nagy-Bocsa.

5°)
Le déficit public, la dette publique, c’est de l’argent que l’État
doit à des banques privées. C’est de l’argent qui a servi par
exemple à financer la sécu ou la retraite. Comme l’argent possédé
par les capitalistes en général et par les banques en particulier
est de l’argent qui nous a été volé, il serait légitime
que cet argent dû aux banques privées par l’État continue
à ne pas être remboursé ! Cela ferait ainsi revenir
vers la population une infime partie de ce que le capitalisme lui a volé :

http://mai68.org/tracts/patrons/Lespatrons.gif

http://mai68.org/tracts/patrons/patrons.bmp
(meilleure qualité pour être imprimé en tract ou au dos
d’un tract)

URGENT FAIRE CIRCULER CE MESSAGE PARTOUT !