Vous êtes végé pour les animaux ?

Venez à la Veggie Pride !

http://www.veggiepride.org/

Rendez-vous à Paris, samedi 20 mai 2006 à 14h, devant le Centre Beaubourg
(Centre G. Pompidou, Paris 4e ; m° Rambuteau, ligne 11).

Des précisions sur le déroulement de cette journée sont en fin de ce message!

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Manifeste de la Veggie Pride

Veggie Pride
fête de la fierté végétarienne et végétalienne

Par cette manifestation, nous voulons :
Affirmer notre fierté de refuser de faire tuer des animaux pour notre consommation
Refuser de voler à des êtres sensibles le seul bien qu’ils possèdent, leur propre chair, leur propre vie ; refuser de participer à un système
concentrationnaire qui fait de cette vie tant qu’elle dure un enfer permanent;
refuser de faire ces choses pour le seul plaisir d’un
goût, par habitude, par tradition : ce refus devrait être la moindre des choses.

L’histoire montre cependant à quel point, lorsque la barbarie est la norme sociale, il est difficile de dire non.

Nous voulons affirmer notre fierté à dire ce « non ».

Dénoncer la végéphobie
Pourtant de cela on veut nous faire honte. Le végétarisme est nié, ignoré, raillé, marginalisé quand il n’est pas diffamé.

Le végétarisme met en cause la légitimité de la claustration et de la tuerie de milliards d’animaux. Par sa simple existence, il rompt l’omertà. Telle est la raison des rires et de la haine végéphobes.

Bien sûr on tolère le végétarisme inoffensif, celui qui prétend n’être qu’un choix personnel et invoque l’alibi d’une répugnance anodine, de la santé, de l’environnement ou d’un noble ascétisme. Mais malheur
à nous si nous contestons ouvertement l’ordre barbare !

On commencera par en rire. Se soucier des poules et des vaches est paraît-il ridicule. Le ridicule réprime sans arguments les idées qui dérangent.

Mais si nous ne plions pas, le rire devient jaune. Nous étions des clowns, nous voici des monstres. Des traîtres à notre espèce puisque nous
ne lui donnons pas tous les droits. Des parents indignes car nous n’initions pas nos enfants aux joies carnassières. Des émules des nazis parce que Hitler aimait les chiens. Une secte intolérante puisque nous ne pensons pas comme tout le monde.

On nous accuse d’être terroristes. Ou d’idolâtrer la nature. Ou de refuser ses lois. Tout est bon pour déformer nos propos. Pour nous faire honte, pour nous rejeter symboliquement hors de la société.

Nous refusons d’avoir honte de notre compassion. Nous ne voulons plus raser les murs. Nous ne voulons plus nous excuser de ne pas vouloir tuer. Nous sommes là, nous vivons, nous pensons et nous le disons.

Affirmer notre existence
Rien qu’en France, nous sommes des centaines de milliers à dire non au massacre. La plupart des civilisations se sont interrogées sur le bien-fondé du carnivorisme. Qui en entend parler ? Le végétarisme est expurgé des manuels et des biographies.

« L’homme qui mange de la viande ou le chasseur qui s’accorde avec les cruautés de la nature maintient à chaque bouchée de viande ou de poisson que la force fait le droit. »
– Isaac Bashevis Singer, prix Nobel de littérature.

Affirmer notre existence, dire que nous vivons sans viande, c’est aussi montrer que c’est possible. Nous ne mangeons ni vaches ni porcs, ni poulets ni poissons ni crevettes. Et nous vivons, aussi bien que
quiconque, n’en déplaise aux « spécialistes » médiatisés dont la science consiste à nier la réalité. Ni le végétarisme, ni le végétalisme (qui exclut tous les produits de l’exploitation animale, lait et oeufs compris) n’ont d’effet négatif particulier sur la santé – les études disponibles montrent même plutôt l’inverse !

Tuer pour vivre n’est pas une fatalité. Cela n’est nécessaire ni individuellement ni collectivement.
Les animaux d’élevage consomment bien plus d’aliments que leurs chairs mortes n’en fournissent.
Pourtant, l’argent public est massivement dépensé pour soutenir l’élevage et la pêche.

Défendre nos droits
Aux animaux élevés et tués on n’accorde aucun droit ; mais à nous qui sommes solidaires d’eux on en reconnaît, en principe. Nous entendons exercer pleinement nos droits, parce que ce sont les nôtres, et parce que ce sont les leurs, les seuls qu’ils puissent aujourd’hui, indirectement, posséder.

Nous avons le droit de manger correctement dans les cantines, au travail comme à l’école ou dans toute collectivité. Nous avons le droit d’élever nos enfants sans leur imposer les produits de l’abattoir.

Nous demandons que l’on cesse d’utiliser nos impôts pour payer la viande ou le poisson des autres.

Nous tenons à briser le silence qui est fait sur nos idées. Nous ne voulons plus que le seul discours public sur le sujet soit celui des industriels et intellectuels défenseurs de la consommation carnée.

Nous demandons que l’on accepte le débat.

« Nous sommes le miroir de votre mauvaise conscience
et ce miroir ne se cachera plus »
Face aux images des monceaux de cadavres d’animaux « détruits » pour cause d’ESB, de fièvre aphteuse ou de grippe aviaire, nous étions seul-e-s à ne pas ressentir de honte. Pour nous. Nous avions honte pour les autres.

Surtout, nous étions tristes. Si nous tenons à affirmer notre fierté à refuser la barbarie, nous n’en éprouvons pas de satisfaction.
Les animaux sont massacrés par milliards. On les tient pour muets, leurs cris ne comptent pas. Nous parlerons pour eux jusqu’à ce que le massacre
cesse.

Nous sommes des animaux
solidaires de tous les animaux !

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Précisions pratiques et autres informations

La Veggie Pride est une manifestation ouverte à toute personne qui ne mange pas les animaux. Concernant cette restriction, voir la Foire aux questions:
http://www.veggiepride.org/fr/faq.php#23

14h30 : départ de la manifestation

Nous demandons que les slogans, pancartes et banderoles soient exclusivement axés sur le végétarisme ou le végétalisme pour les animaux.
La Veggie Pride étant une manifestation d’individus exprimant leur fierté d’être végéta*iens pour les animaux, nous demandons qu’aucun sigle ou nom d’organisation ne figure sur les banderoles et pancartes.

16h : Arrivée à la Fontaine des Innocents. Fin du défilé et mise en place d’un « happening » symbolisant l’océan de souffrance et de mort imposée quotidiennement aux animaux.

16h30-17h00 : Happening.

La manifestation et le happening seront déclarés en préfecture, conformément à la loi.

A partir de 17h30 : Activités variées.

19h30: Début de l’after-pride: Une soirée aura lieu, des précisions ultérieures seront données sur le site. Possibilité de logement ou hébergement chez des parisiens/nes.

Pour venir à la Veggie Pride :

La SNCF propose des tarifs avantageux pour les billets pris deux mois à l’avance.

Pour savoir si un départ groupé est prévu depuis votre région, vous pouvez prendre contact avec nos délégués régionaux.

Un service de petites annonces est aussi à votre disposition pour vos demandes de co-voiturage, hébergement etc. N’hésitez pas à l’utiliser.

Signez le Manifeste de la Veggie Pride ! Indépendamment de votre participation à la Veggie Pride, nous vous invitons à lire le texte du Manifeste (voir ci-dessus) et, si vous êtes d’accord avec lui, à le déclarer publiquement en le signant.

Vous pouvez le signer sur le Web:
http://www.veggiepride.org/fr/signer.php
Vous pourrez aussi le signer sur place, lors de la manifestation.

Pour faire un don à la Veggie Pride:
http://www.veggiepride.org/fr/dons.php
Toute contribution, même minime, sera bienvenue.

Vous pouvez aussi vous inscrire à la liste d’organisation en envoyant un message vide à
vp-fr-subscribe@yahoogoupes.fr
ou sur le site http://fr.groups.yahoo.com/group/vp-fr/

Aidez-nous à faire connaître la Veggie Pride en diffusant ce message à vos contacts!

En vous souhaitant nombreuses et nombreux à nos côtés le 20 mai,

Le comité d’organisation de la Veggie Pride