Issue de la classe ouvrière suisse, elle a pris très jeune conscience des rapports sociaux et s’est engagé de manière révolutionnaire, en devenant une activiste dans les domaines du féminisme, des centres sociaux de la jeunesse, du soutien aux prisonnierEs politiques des guérillas, de l’antifascisme.

1980 fut alors l’année d’une grande émeute de la jeunesse à Zurich, mais aussi du putsch militaire en Turquie, marquée entre autres par l’arrestation de plus de 600.000 personnes.

C’est à ce moment là qu’elle a décidé de faire le grand saut. Les pays capitalistes étant alors encore stables, alors qu’en Afrique, en Asie et en Amérique latine la lutte anti-impérialiste était acharnée.

Après une longue analyse elle décida de rejoindre le mouvement qui selon elle était le plus avancé idéologiquement : la guerre populaire menée par le TKP-ML (Parti Communiste de Turquie – Marxiste-Léniniste).

Militante internationaliste connue sous le nom de « Kinem », elle fut arrêtée le 19 mai 1991 à Istanbul, alors que les deux camarades du TKP-ML qui venaient de quitter la maison – Hatice Dilek et Ismail Oral – furent assassinés (alors que non armés).

Elle fut torturée deux semaines à la prison de Gayretepe, puis en prison à Bayrampasa. A son procès elle revendiqua son statut : « Vous n’avez aucun droit de juger l’internationalisme prolétarien! »

Libérée quelques mois plus tard et expulsée en Suisse, elle n’y resta qu’un mois avant de revenir en Turquie de manière clandestine.

Barbara Anna Kistler tomba alors en janvier 1993, dans les rangs de la guérilla, TIKKO (Armée Ouvrière et Paysanne de Libération de la Turquie).

Elle est le symbole de l’internationalisme prolétarien, de l’internationalisme qui ne vit pas de mots mais de la lutte concrète pour la révolution de par le monde. De l’internationalisme qui n’accepte pas que les peuples du monde acceptent le joug de l’impérialisme.

Barbara Kistler c’est le véritable esprit anti-impérialiste, à l’opposé de gens comme Bin Laden ou Chavez, concurrents pétroliers de l’impérialisme sans aucune perspective communiste.

Elle est allé en Turquie pour des raisons positives, pour contribuer à la libération et elle-même apprendre des luttes là-bas, dans un échange révolutionnaire, à l’opposé du discours djihadiste dominant ne défendant que des valeurs négatives (contre les USA, contre les chrétiens, etc.)

Barbara Kistler est le modèle des communistes, pour refuser toute compromission avec l’esprit petit-bourgeois distillé dans les pays impérialistes !

Barbara Kistler est le symbole de l’internationalisme prolétarien, qui combat l’impérialisme et refuse tout compromis avec le chauvinisme !

Yasasin Halk Savasi ! Vive la Guerre Populaire !