Alertée par un message que j’ai vu figurer sur L’Autre Portail ou sur Oulala.net -je ne sais plus, je ne le retrouve plus- j’ai envie de faire oeuvre de salubrité publique en attirant votre attention sur le film d’ Henri Verneuil « 1000 milliards de dollars  » .
Par ce message,un journaliste(?) qui ne donne pas son nom par crainte d’être vidé mais qui est manifestement au courant des modalités selon lesquelles s’opèrent les sélections des films que l’on nous montre à la Télé, nous explique que selon les succès que rencontre un film il est programmé tous les 2, 3 ou 5 ans sur une chaine en prime time ou non. Ainsi s’établit la liste des films que nous voyons .
Hors surprise et indignation pour lui: parmis les films définitivement éliminés de la liste des programmations il en est un, fait en 1981 par un metteur en scène populaire chez nous – Henri Verneuil – qui rassemble une pleiade de vedettes -Mel Ferrer, Jeanne Moreau , Patrick Dewaere, Caroline Cellier, Annie Duperey, Charles Denner, Michel Auclair – et ce film , chaque fois qu’il était passé en début de soirée à la TV faisait la plus forte audience ( à l’exception des soirs ou on le mettait en concurrence avec un match de football de notre équipe nationale ).
Alors question : qu’est-ce qui rend sa mise aux oubliettes si urgentes ?
Autre question :qui décide sur nos médias de ce que nous pouvons ou ne pouvons pas voir ? Qui a peur de faire de la peine aux multinationales ? Faudra bien que nous sachions un jour .
Pour le film de Verneuil, cinéaste que j’ai négligé en son temps mais qui n’avait pas la réputation d’être un gauchiste, je viens de le trouver par hasard en DVD et il est magnifique et prémonitoire de ce que devenait le monde et de ce que nous voyons qu’il est devenu : le pouvoir des multinationales sur les hommes politiques et sur la presse, la destruction des peuples, des nations et des individus, leur collabaration cynique avec n’importe quelle tyrannie pourvu que s’accroisse le profit ( on y parle, sous un autre nom, de la saga Prescott Bush ( le grand père du locataire actuel à la Maison Blanche) qui, avec Georges Walker son beau père et Harriman, tous alliés à Thyssen le banquier d’Hitler, par le biais de leur Consolidated Silesian Steel Company, installant ses usines aux portes d’Auschwitz, s’enrichissaient grace au travail forcé des déportés : voir à ce sujet l’article « Heir to the Holocauste-Where the Bush Die-Nasty Starts  » de Toby Rogers du vendredi 6 novembre 2002 http://indymedia.org :8081 et « Georges Bush :The Unhauthorized Biography by Webster G Tarpley & Anton Chaitkin -c’est sur le Web ) .
Rigoureux, documenté, passionnant comme un vrai polard, ce film est désormais , si j’en crois l’auteur du message, hors circuit TV .
On voit qui peut se sentir dérangé. Mais si quelqu’un sait pourquoi notre TV nationale leur emboite le pas qu’il me mette au parfum. A qui s’adresser pour questionner ? protester ?
Dernière phrase du journaliste arrivé au bout de l’élucidation de la machination dont lui même s’est fait inconsciemment l’instrument : à la question « Et après Paul, qu’est-ce que tu vas faire après?  » Après, je crois que je vais rejoindre la race des humains… Bien vite! »
Conclusion :tous à vos DVD

Little Sister