C’est l’histoire d’une meuf qui se dit qu’elle en a marre d’attendre le prince charmant qui ne cesse de se transformer en crapaud, et qui décide un jour de ne plus attendre que les mecs avec qui elle se retrouve soient venus vers elle, qu’ils aient quelque part décidé pour elle, et qu’elle ait « choisi » par défaut celui qui l’a choisie. Elle se dit aussi que, vu qu’elle vit ses désirs comme une honte (car tel est le formatage le plus fréquent pour les petites filles), il est temps qu’elle assume, qu’elle n’attende pas de se construire des illusions durables en fantasmant sur des personnes. Alors elle se lance dans une expérimentation cohérente avec d’autres de ses réflexions autour du décloisonnement entre politique publique valorisée et politique privée dévalorisée. Elle veut apprendre à mettre des mots et comprendre les choses pour lesquelles on ne lui a appris que les mots de mythes tels que « l’Amour », « la Passion », « la Jalousie »…des non-outils quoi. Elle apprend à dire tout ce qu’elle pense au/à la désiré-e (mais avec les meufs, c’est encore une autre démarche). Elle aimerait bien dépasser les mythes pour apprendre la réalité, comprendre les mécanismes en jeu. C’est une démarche de longue haleine où toute sa personne est impliquée.
Le principe de base est simple: si je désire une personne, je lui dis.
Toutefois, c’est pas complètement une tête brûlée: elle explique à chaque fois sa démarche, car en fait, l’expliquer fait aussi partie de cette démarche. Elle a pu observer la gêne que suscite la formalisation de ce qui est vécu par des contemporain-e-s comme étant sacré: tout ce qui touche aux sentiments, aux corps et aux deux a la fois, à l’intime, au « privé » de droit de cité. D’après elle, le laisser dans le sacre, le silence, c’est imposer des non-dits, et ça augmente les mal-chances de se construire des illusions, de ramasser des « coups » sans se plaindre, d’accepter ce qui est subi car « qui ne dit consent », d’intérioriser le « c’est forcément de ma faute, car je suis merdique, vu comment il me traite »… et donc de se casser la gueule psychologiquement quand la réalité apparaît. Car en effet, toujours d’après elle, on ne peut jamais connaître vraiment les personnes. Quand on les rencontre, on en connaît qu’un morceau et on complète le reste, en attendant d’en savoir plus. La métaphore est en gros la suivante: à chaque fois que tu vois le dossier d’une chaise dépasser du plateau d’une table, ta cervelle, elle imagine le reste de la chaise, mais en réalité, il est possible qu’en allant de l’autre côte de la table tu te rendes compte que c’est une table d’avant-garde, avec le dossier d’une chaise fixé au plateau.
A cela s’ajoute un autre point: elle sait que les garçons et les filles ne sont pas élevés dans les mêmes mondes imaginaire et concret, et que l’imaginaire, la sensibilité par défaut qu’on lui a donnée à elle est dangereuse pour elle. Et que son seul moyen de faire gaffe à pas se faire bouffer par le grand méchant loup, qui n’existe pas, c’est de savoir ce qu’il a dans la tête…sinon, elle a peur…Elle apprend donc à ne plus avoir honte d’elle-même, de ce qu’elle pense, à désapprendre que si elle désire c’est que c’est une « sale chienne! », une « nymphomane! »…une insulte quoi…, ces croyances étant tout autant de prisons de frustration et de mise en dépendance pour elle.

L’aventure qui suit commence avec Chtoun qui se met à fantasmer sur un mec qu’elle connaît à peine, et qu’elle sait même pas pourquoi ça lui a pris, mais bon. En plus, ça la fait chier parce que ça a l’air d’un mec, au sens où il a l’air de passer son temps à plaisanter en évitant soigneusement les sujets « prise de tête ». Alors elle se dit, ça tombe bien, c’est l’occasion d’aller voir de plus prêt si mes préjugés sont vrais. Alors elle va lui dire qu’elle fantasme sur lui (avec plein de nœuds atroces dans le ventre). Il propose de discuter. Elle est ok. Elle lui raconte sa démarche, ses motivations etc, mais lui ne lui lâche aucune info perso. Ielle passent la nuit ensemble, c’est câlin et tout, mais pas « visqueux ». Le lendemain, elle demande encore à savoir ce qu’il pense de tout ça, mais lui ne lâche rien…Un leitmotiv de lui: « tu te compliques trop la vie, tu te prends trop la tête, faut se laisser vivre ». Mais Chtoun, elle a besoin de réponses, de savoir un peu sur qui elle est tombée, et puis tout ça, ça l’angoisse: le décalage l’inquiète.
Alors elle l’appelle 2 jours de suite. A chaque fois, il dévie la conversation. Et ça finit par il l’appellera dans 10 jours…
…Dix jours plus tard, rien.
Une semaine après les 10 jours, elle le croise chez des gen-te-s, il a l’air de la fuir, mais elle a envie d’être sûre, elle a envie que la personne en face assume comme elle-même essaie de le faire, qu’il lui dise les choses clairement. Elle sait pas trop comment s’y prendre. Avant qu’il ne parte (sans lui dire au-revoir mais en le disant à plein d’autres), elle le prend à part en lui demandant si elle peut lui poser une question, il réagit en disant « oh non, tu vas encore me poser des questions compliquées! » et lui demande « est-ce qu’il est possible que je te plaise »…ça réponse est « c’est pas si simple, je ne suis pas si facile ».
…Elle a mal, elle a mal, elle a mal….
Le lendemain, elle lance un appel à discussion à des ami-e-s, et appelle même le gars pour lui demander son mail (la mort dans l’âme, la honte au ventre), pour lui envoyer cet appel à lui aussi.
Sans réponse, et malade à y penser et repenser, à voir une dépendance se profiler, à se sentir merdique, à pas en dormir de la nuit, elle lui envoie un mail 2 jours apres. Nuit blanche dans la tete, et 5 heures à bosser sur ce texte, en laissant tout le reste, pour réussir à dire vraiment ce qu’elle pense, malgré la honte et l’angoisse au ventre, pour aller jusqu’au bout du calvaire:
 » Objet: « je ne suis pas si facile »
Salut,

Je n’ai pas envie de cacher que je reflechis aux choses que je ne comprends pas bien par manque d’information. Je ne dis pas que les infos n’ont pas ete donnees, mais plutot que je n’ai peut-etre pas su les lire, les entendre et les integrer.
Peut-etre regrettes-tu deja de m’avoir filer ce mail, mais en meme temps je me dis que tu as le choix de me lire ou non (alors qu’il est plus difficile de se boucher les oreilles en societe), que c’est peut-etre moins genant que si tu m’entendais directement et que tu peux choisir le moment ou tu le lis. Une chose m’emmerderait : me dire que je perds un ami potentiel. Mais en meme temps je ne peux pas te demander le service de me tenir au courant si ca vire a « toi, je ne t’approche plus », parce que c’est pas facile a dire « je ne veux plus que tu m’approches ».
Et donc dans les trucs que je trouve ultra-compliquer a comprendre, il y a les relations humaines, les comportements des personnes (dont moi meme parfois). En particulier, je trouve que c’est tres difficile d’imaginer ce qu’il y a dans la tete de l’autre, surtout quand on connaît pas la personne. Alors on infere, « on ecoute son feeling », mais le feeling est toujours biaise par notre etat interieur (fatigue, tristesse, joie…), la periode de vie qu’on traverse (post-relation, post-deces, relache …), notre histoire (avec les paranos et les traumatisme associes), le moment de la journee (ex. le reveil !), et aussi par ce qu’on aimerait: c’est la, dans ce qu’on aimerait, que s’installent les illusions. Je ne sais plus ou j’ai croise l’idee suivante: « les illusions sont des porte-manteaux auxquels on accroche nos reves ». Ca bouche les oreilles, ca aveugle, ca enivre le temps du reve, et ca pose face a la realite quand la magie est brisee et un morceau de soi avec. En meme temps, je me demande s’il est vraiment possible de vivre des trucs « feeriques »/fort sans jamais se faire d’illusion(?). Toutefois, le moment ou l’illusion est super interessante a mon gout, c’est quand justement elle se transforme en desillusion, quand la realite nous rappelle (douloureusement) a l’ordre, et veut nous donner un enseignement qu’il faudra prendre pour avancer, meme si on a mal. Toute chose que je n’ai pas fini de comprendre revient de maniere cyclique, et ne cesse que lorsque j’ai au moins compris, appris et que mon comportement a integre ces infos. Quand ca revient, si j’ai travaille dessus, la pelote est de moins en moins emmelee: l’energie n’est jamais reellement perdue, meme si c’est toujours l’horreur a chaque fois, et que j’ai souvent l’impression que je suis condamnee comme « Syssiphe » avec son caillou.

Je m’adresse a toi parce que t’es la personne qui est de l’autre cote de la vitre qui separe ma cervelle de la tienne.
Je trouve que c’est difficile de te dire ce que je pense. Je ne te connais pas et depuis que je t’ai approche, je ne fais que m’exposer, j’essaie de ne pas laisser un spectacle de protection se dresser. Je ne veux pas jouer « la seduction » parce que je trouve que ca donne une image faussee, que c’est un miroir aux alouettes. Mais, a chaque fois que je veux te dire ce que je pense, j’ai peur. Je ne veux pas jouer a « fuis le il te suit, suis le il te fuit » et j’ai peur de me retrouver dans ce jeu en voulant l’eviter. J’ai peur que tu te moques, que tu me fuis. J’ai peur de te faire peur, de me construire des illusions durables, de passer a cote de la realite et que ca reveille d’autres douleurs, de celles qui sont plus enfouies et qu’on ne remarque vraiment que lorsqu’elles nous submergent a rendre fou. J’ai peur que tu ne m’adresses plus du tout la parole. Aussi je ne dois rien attendre en retour, mais je sens que c’est un chemin qui peut m’en apprendre long de maniere directe ou indirecte. Je pense que j’aurais moins peur si je te connaissais un peu plus. Pour moi ce serait avec plaisir, et pas forcement autour de relations charnelles, mais je pense comprendre que ca ne t’interesse pas a priori.

Il est difficile de comprendre ce que pense vraiment l’autre quand on la/le connaît pas, meme si la personne s’est exprimee. La derniere fois qu’on s’est croise, j’ai eu mal parce que j’ai eu l’impression(?) que tu ne voulais vraiment pas que je t’approche. Dans le but d’avoir une info claire, je t’ai demande s’il etait possible que je te plaise, ce a quoi t’as repondu que tu n’etais pas si « facile » (ca m’a clouee!). Peut-etre que j’aurais simplement du te demander si tu me fuyais, mais je te vois mal dire « oui, je te fuis madame ».
Quand je t’ai pose cette question, je ne me disais pas, « si on se plait, c’est dans la poche », mais plutot que ca indique qu’il n’y a pas rejet viceral; et en meme temps, je me demande si j’etais pas a la recherche d’un rateau clair, net et tranchant qui me pose devant une realite que je ne pouvais /voulait pas comprendre.
Pour l’instant, j’ai au moins deux manieres de comprendre la reponse que tu m’as donne. La premiere, c’est « elle pense claquer dans les doigts pour m’avoir dans son pieux ». Je ne me suis pas dit que tu etais « facile », mais simplement que je te desirais, que je fantasmais sur toi et que j’avais envie de te le dire. Quand je te l’ai annonce la premiere fois, je m’attendais a un « non merci ». Mais, c’est la que l’illusion s’installe: quand on a dormi ensemble j’ai senti, donc cru, que ca pouvait etre reciproque. C’etait tres agreable, et l’illusion en etait peut-etre le « prix ». Si ca se trouve, tu as accepte de me prendre dans tes bras parce que juste tu ne voulais pas me blesser, ou encore que sur le moment ca te faisait plaisir mais qu’apres ca ne te disait plus. La seconde maniere de comprendre le « je ne suis pas si facile » (et la promesse de coup de fil jamais passe), qui n’exclut pas la premiere, c’est tout simplement que tu n’as peut-etre pas su dire NON de maniere non-ambigue, par peur de me vexer peut-etre. C’est possible que tu m’aies dit a ta maniere « non », mais que je ne l’ai pas compris, que je n’ai pas reussi a l’entendre.

Si tel est le cas, je comprends que c’est pas facile de dire NON, mais vraiment N-O-N. Personnellement je l’apprends parce que je pense qu’il est difficile de dire vraiment oui si on ne sait pas dire vraiment non. Dire NON quand c’est non, c’est aussi rendre service a l’autre parce que de la, la personne n’a pas d’autre choix que d’accepter la realite, ca l’aide a casser le charme de l’illusion et a commencer le travail d’apprentissage.

Je fais surement fausse route comme a chaque fois qu’on est en monologue (de la chtoun), et surtout parce qu’on apprend toujours ce qu’on n’arrive pas a imaginer.
Dans tout les cas, si tu veux me repondre, essaie d’etre ultra clair, stp. En plus par ecrit, ce qui est bien, c’est qu’on peut relire les choses pour integrer les infos. Si je n’ai pas ete fouttue d’ouvrir les oreilles peut-etre que j’arriverai a ouvrir les yeux.

On est surement porte a se recroiser, j’espere que tu m’adresseras la parole.

A+
JJ
« 
….2 jours plus tard, toujours pas de nouvelles, mais Chtoun pète complètement les plombs, elle n’en peut plus! Alors elle l’appelle, ça répond pas, rappelle ça sonne occupé… »toi, je ne te lâcherai pas! » se dit-elle…rappelle, ça répond pas…rappelle 2 fois encore. Bingo!
Il décroche à la première sonnerie. Elle lui demande s’il a 5 minutes, il dit « non, j’ai pas 5 min » sur un ton exagéré que Chtoun sait pas si c’est pour plaisanter ou pas. Elle dit: « bon ben alors, ciao ». En même temps, il laisse un silence: chtoun le relance en disant « alors je te prends 2 min ». Et là, il gueule « quand j’ai dit non!, c’est non! Je veux bien discuter avec toi au téléphone, mais si c’est MOI qui t’appelle! ».
Elle apprend au passage qu’il n’a pas regardé ses mails…
Derrière ce coup de fil, elle se dit qu’elle est mal tombée, mais ça fait super maaaaaaaaaal. Elle lui envoie le mail suivant:

« c’est pas parce que j’ai un comportement de « frappadingue » que tu as besoin d’etre mal-traitant (cf. « quand j’ai dis non, c’est non! » en criant).
si je te course, ca n’est pas pour te faire ceder sur quelque chose qui tient au sexe, mais pour discuter.
N’oublie pas que c’est un etre humain qu’il y a en face »

Le soir même, il répond (le surplus de sauts de lignes, c’est sa mise en forme à lui):
 » je te trouve pénible d’etre aussi empressée, désolé, mais franchement.

quand je te demande de me laisser le temps de te répondre, ça veut dire – et tu
devrais le comprendre- M’EN RECONNAITRE LE DROIT.

un minimum

mais dans lequel tu t’introduis brutalement, et que tu m’interdis en me SOMMANT à
plusieurs reprises

c’est pas grave, mais ça donne des situations comme ton dernier appel, au cours
duquel je me suis énervé. pardon.

tu parles d’être humain…

alors pardon de ne pas donner les réponses que tu exiges au moment où ça te gratte

crois moi quand je dis « autoriser ce (ou les) temps »

…l’être humain ici présent derrière un clavier a besoin aussi et envie de ne pas
être harcelé

ou il répond sinon, oui, quasiment par obligation

et pourquoi?

bref.

calme toi

essaye de résumer

et rends toi compte que je ne suis pas tenu de faire ce à quoi tu t’attends

mais si tu insistes, hélas, ça m’emmerde

alors j’ai dit « tu m’emmerdes »

… la belle affaire!

Tu peux compliquer mille fois les choses, comme dans tes trois mail, le fond de nos
pensées n’en sortira pas plus dit, ni vrai

Résume encore, et tu le verras surement. Allez, un effort please

Ne pas laisser le choix à quelqu’un, en le harcelant, en tentant de s’immiscer, en
n’entendant pas ce qu’il dit lorsqu’il te demande de reporter à plus tard -parce que
tu es brusque et que je ne pense pas pouvoir te répondre aussi simplement et que je
n’ai pas envie de changer ma façon de faire-, tout ceci, et le fait que tu arrives à
piétiner mes choix ou mes craintes avec tes EXIGEnces, tout ceci, et le fait que tu
ne t’en rendes pas compte m’inquiète, et tu comprendras que je n’aie aucune envie
d’y participer ou assister. C’est net.

Pourtant c’est gentil, charmant et tout, au départ, alors pourquoi n’ai-je, si vite,
plus eu accès à mes propres marges de manoeuvre?

acharnement, insistance…

Tu devrais te calmer, maintenant

et te poser les questions de ce temps

PAS du temps imaginé

…Et moins te casser la tête

Ne compte pas trop sur la souplesse des gens non plus quand tu as participé à les
contracter

Alors vis ta vie

Et range ton appartement!

Et mets à la poubelle tes pelures d’oignon!

Et prends le temps, ou regarde avec humour

Tu auras moins peur.

De mon côté, je ne te reproche pas d’exister comme tu es.

Mais tu violentes mes possibilités avec tes grands sabots écrase-tête

Arrête.

Je n’ai pas envie de m’éterniser ni te faire la leçon, mais tu te trompes, beaucoup,
beaucoup, en poussant à bout les moments.

Cool

cool

cool

Reste cool

Et ne t’avance pas trop

Tu vas t’en prendre plein les dents…OU si tu le cherches, tu te trompes en
pensant que c’est excitant, ou héroique, rebelle…

Moi je te dis que tu perds ton temps.

Donc, puisque c’est ce que tu veux, j’ajoute que tu perds ton temps avec moi aussi.

C’est un autre problème que le mien, qui en ai certes plein, mais je n’aime pas du
tout ta façon d’aborder les choses. Chacun son truc.

Donc, pardon d’avoir attendu

Je ne voulais pas te faire marner, mais m’autoriser ce temps à moi même. Il aurait
été plus court si tu n’avais pas insisté. tu t’en rends compte, oui ou non?

Je n’ai aucun accès à ton circuit fermé, et je n’y tiens pas, vue la complexité
systématique et harassante que cela convoque.

Je ne te dirai rien de plus, mais je t’ai répondu.

Maintenant ça suffit.

Respecte le, s’il te plait.

Et change de pseudo [chtounkivibre].

Sans rancune; T., qui t’adressera la parole cependant, si tu entends à ton tour
les échos des autres civilisations. »

Chtoun est en morceaux…elle appelle les ami-e-s…qui l’aide à répondre parce que sinon, non, c’est pas possible de passer à autre chose:
 » je ne te connaissais pas, je ne te connais pas beaucoup plus, mais le peu que j’en decouvre a le merite de faire passer mes envies.
quant a la maniere de m’y prendre, elle m’aura epargner du temps.
ton mail depeint une personne colereuse, autoritaire, mechante et simple: il a le merite d’avoir fait rire de nombreuses personnes.

CHTOUN CHTOUNKIVIBRE ET KI REVIBRE

Ps: morceaux choisis:
> Tu peux compliquer mille fois les choses,
>
> Et range ton appartement!
>
> Et mets à la poubelle tes pelures d’oignon!

> Et change de pseudo.
>
> Je n’ai pas envie de m’éterniser ni te faire la leçon
> »

…4 semaines s’étaient écoulées entre le moment où elle est allée vers lui et le moment où il lui a enfin dit quelque chose de clair…
La manière dont le mec l’a méprisée, voilà ce qu’il lui reste en souvenir, et puis de la douleur en y repensant…mais, côté réflexion, elle est bien contente de l’avoir vécu avec quelques outils dans la tête et des ami-e-s pour pas qu’elle ait envie de crever. C’est pas parce que « c’est son grand Amour » que ça aurait pu lui donner envie de crever, mais juste qu’un mécanisme de mise en dépendance par dévalorisation a été mis en place par le mec, sans que ce soit son intention à lui, et bien qu’elle ait conscience de ces mécanismes.
Aussi, l’histoire de Chtoun, elle n’a rien d’incroyable, c’est du classique, trop classique pour qu’on y réfléchisse pas collectivement.

Biz à toi

Chtoun