Le président de la République (socialiste) avait entériné ainsi les 28 textes annexés qui constituaient les Accords dits de Marrakech, comprenant bien évidemment l’Accord général sur le commerce des services (A.G.C.S.).

Plus de 150 secteurs de services sont concernés ! Rien que pour ce dernier accord (services postaux, environnement, énergie, culture, éducation, santé, urbanisation et travaux publics, recherche et développement, tourisme etc).
Rien que pour la santé les dépenses de mondiale représentent, selon l’OMC, 3.500 milliards de dollars!
Les dépenses liées à l’éducation 2.000 milliards de dollars!
Ceci est sans commentaire superflu, les hommes politiques sont effectivements en grande majorité des traitres, car politiquement nous sommes devant la création d’un régime mondial ultra libéral et dont les orientations deviennent hautement autoritaires, le fascime d’Hitler est à côté sans commune mesure au niveau des stratégies employées. Tout est fait sous un semblant de démocratie relative (dernier exemple la décision gouvernementale de privatiser EDF et GDF).
Quant aux autres services (encore appelés publics) dans bien des domaines le privé est introduit, exemples simples pour « La Poste » Les PEP ce sont des capitaux privés qui sont derrière et non l’État ! Quant au service internet de « La Poste » c’est Neuf Telecom qui avait la charge de fournisseur d’accès internet (FAI) -service arrêté par manque de rentabilité, dernièrement, pour les Telecom bien des sociétés privées font ce que pourrait faire cedit « service public », quant à la santé il n’y a pas un espace qui ne soit pas exploité par le privé et les groupement de coopération sanitaire (GCS) qui risquent de se mettre en place seront là aussi un moyen de faire rentrer petit à petit la privatisation de la santé, le domaine est trop vaste pour résumer ce dernier en un seul article (Plan Hôpital 2007 etc), mais dans tous les services publics le spectre de l’AGCS est bien présent.

Nous ne pouvons que constater l’hypocrisie des hommes politiques qui sous le couvert d’un projet de convention européenne imposent dans ce texte organique des lois de marchés, les actions sont déloyales et visent à une casse sociale sans précédent.

Le traité de Nice appliqué depuis 2004 à l’Europe élargie (1) se retrouve dans la partie III du projet de Convention. En cas de victoire du NON il sera la référence… Jean-Pierre Chevènement a estimé que … »le traité de Nice est «bien meilleur» que le projet de Constitution européenne, et qu’il faudrait «s’orienter vers sa renégociation» faisant valoir que le traité de Nice «ne fixe pas des règles anti-sociales dans le marbre», est «plus respectueux de la volonté des nations», «marginalise moins la France dans la communauté européenne» et maintient l’exception culturelle. »… faut-il retenir ou non ces propos dans le contexte actuel, la question est posée, car globalement c’est toute l’organisation sociale de l’Europe qui doit être revue. L’économique ayant pris le dessus sur le social, ce qui est inadmissible. L’Europe n’est plus protectrice des droits des individus, mais des intérêts capitalistes intra et extra européens.
La directive Bokelstein, quant à elle, a été proposée à l’unanimité par la commission européenne, rappelons qu’elle a été approuvée par tous les représentants gouvernementaux !

La directive Bolkenstein autorise la libre circulation des services et la liberté d’établissement (c’est du pur AGCS), c’est l’Amérique des États Unis qui rentre par la grande porte avec sa cohorte d’exclus de misère et d’abus sous toutes ses formes !
Rappelons que lors du sommet européen des 25 et 26 mars 2004 les représentants des gouvernements ont confirmé leur volonté commune de faire avancer les orientations « AGCS-Bokenstein » précisant : …L’EXAMEN DU PROJET DE DIRECTIVE SUR LES SERVICES DOIT ÊTRE UNE PRIORITÉ ABSOLUE… » ce sont pourtant les mêmes qui le 6 août 2004 approuveront le projet de Convention européenne…
Comment voter à la fois pour un projet de constitution européenne, penserez-vous et une directive libérale ?
C’est assez simple la direction est la même, et c’est là le grand paradoxe.

Le projet de Constitution en tant que loi organique ne devrait pas inclure des options politiques qui paradoxalement mettent en danger : les services publics, les travailleurs dont les niveaux des salaires et des droits sont plus évolués que dans d’autres pays, la mise en concurrence, très déloyale, de sociétés n’ayant pas les mêmes critères de productivités, la casse de toutes les structures de solidarité et de protection sociale (sécurité sociale notamment) etc, etc

Bien des hommes politiques sont des traitres à l’intérêt général!
La réponse est claire, et, que la Constitution passe ou ne passe pas, ceux qui prennent les gens pour des imbéciles paieront le prix de leurs errements.
Les peuples sont très mals représentés, nous avons affaire à des mafieux, des opportunistes, des hommes de paille…
Les marionnettes du pouvoir dehors, le peuple saura reprendre ses droits et c’est le devoir de ce dernier dès lors qu’il menacé dans son espace vital même.
Il est évident que nous disons non seulemnt, NON, u pjet de Constitution européenne mais aussi NON à tous ceux qui nous trahissent et profitent de la situation pour leurs intérêts propres.

Dans l’intérêt général et dans le respect des droits, nous appelons à voter NON.

(1) La règle de Nice est extrêmement complexe, puisqu’une coalition favorable à une décision doit représenter à la fois 50 % des Etats, 62 % de la population de l’Union et 72 % des voix du Conseil.
Le traité de Nice favorise énormément la Pologne et l’Espagne en, attribuant à ces deux pays pratiquement autant de voix au Conseil des ministres (27) que l’Allemagne (29), alors que leur population est environ moitié moindre.