Dans un rapport publié dimanche 20 décembre 2020 sur son site, « Justice for Myanmar », y dénonce des entreprises internationales qui auraient selon l’organisation, négocié avec Mytel – un réseau mobile birman appartenant en partie à l’armée – et avoir vendu leurs technologies à l’armée du Myanmar, affirmant que ces sociétés en télécoms étaient complices des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.

L’objectif de « Justice for Myanmar » est d’affaiblir le régime militaire birman, et de dénoncer les entreprises internationale collaboratrices de la junte, jusqu’à ce qu’elles coupent leurs liens commerciaux avec ce gouvernement.

Toujours dans son rapport, « Justice for Myanmar », affirme que les entreprises internationales qui fournissent des technologies et des services en télécommunications, contribue directement ou indirectement aux violations des droits Humains, commises par l’armée birmane.

Equipement satellite :

Le rapport précise également qu’une société étrangère (parmi d’autres) aurait directement fourni à l’armée du Myanmar du matériel satellite ; En 2014, la société en question aurait vendu « des terminaux satcom tactiques, des antennes satellites montées sur véhicule et des équipements télécoms à une agence gouvernementale du Myanmar, « Terabit Wave ». La société birmane en télécoms « Terabit Wave », partenariat avec la société étrangère, a confirmé via son site Internet que l’agence gouvernementale birmane en question était en fait l’armée.

https://www.terabitwave.com/news-2.html

Cette rédaction est une courte synthèse de l’article paru sur le site « Justice for Myanmar » :

https://www.justiceformyanmar.org/stories/nodes-of-corruption-lines-of-abuse-how-mytel-viettel-and-a-global-network-of-businesses-support-the-international-crimes-of-the-myanmar-military