Le 14 juillet 2020, une équipe de colleuses féministes subissait une répression hallucinante de la part de policiers nantais : arrestations arbitraires, menaces, injures, strangulations, gardes à vue et pour finir, poursuites judiciaires ! Alors qu’elles collaient des affiches contre Darmanin, 6 femmes étaient arrêtées par des agents de la Brigade canine, avec des insultes, des violences, et la destruction d’un téléphone. La garde à vue va durer entre 21 et 22 heures, avec à la clé, un procès pour « violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique » fixé au 19 avril 2021.

Le 14 avril 2019, à Nantes, un atelier de peinture de banderoles en plein air est organisé publiquement avant une manifestation de Gilets Jaunes. La police débarque en nombre considérable, avec la hiérarchie du commissariat. Pas moins de 15 personnes sont embarquées lors de cette descente, pour «participation à un groupement en vue de commettre des dégradations et des violences». Elles seront relâchées sans aucune poursuite après 24 heures entassées en cellule. Tout leur matériel de peinture, pinceau, bombes, toiles et bâches a été volé et détruit par les autorités.

Descentes de police et enfermement pour des collages, des initiatives écolo ou des banderoles. La police nantaise multiplie les exploits contre les gestes créatifs les plus anodins. Alors que la presse locale ne parle que « d’ensauvagement » du centre-ville et de « sous effectif » de la police, il est manifeste que les forces de l’ordre sont en extrême surnombre dans notre ville, et utilisées pour intimider le moindre pas de côté.

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