Sandi Fernández Ortiz avait contracté une infection au visage durant sa détention, qui s’est généralisée, mais il n’a à aucun moment fait l’objet d’une prise en charge médicale. Les autorités de la prison l’ont laissé mourir sans avoir reçu le moindre soin. Son corps a été transféré à l’entreprise de pompes funèbres puis au cimetière de la localité la plus proche, sans que sa famille soit prévenue à temps pour assister aux obsèques. Un déploiement policier avait également été organisé autour du domicile du défunt.

Sandi Fernández Ortiz avait 33 ans. C’était un opposant au régime castro-communiste. Il purgeait une peine de prison pour « dangerosité sociale prédélictive », une disposition légale à Cuba qui permet à la police politique d’emprisonner des individus susceptibles de commettre des délits de droit commun, mais qu’elle utilise sans vergogne contre tou.te.s les opposant.e.s au régime.

La hiérarchie dans la dénonciation des horreurs du monde est toutefois telle que Sandi Fernández Ortiz n’étant ni américain, ni palestinien, ni turc, ni etc., mais cubain, un lourd silence s’est abattu sur son nom.

Quelqu’un en a entendu parler depuis le 24 mai ?…