Dans la nuit du 8 au 9 janvier, déjà, trois véhicules avaient brûlé dans cette même caserne, quasiment à la même heure. Les pandores avaient évoqué un « problème électrique ».

Les voitures sérigraphiées Renault, Megane et Kangoo, étaient stationnées côte à côte. Les quatre véhicules de gendarmerie ont été incendiés, vers 1 h 30, dans la cour intérieure de la caserne de Saint-Brevin-les-Pins.

Pour l’instant, les enquêteurs n’écartent aucune piste, se demandant si c’est accidentel ou volontaire. La brigade de Saint-Brevin et la compagnie de Pornic se sont saisis de l’enquête. Le feu aurait été mis à un véhicule avant se propager aux autres.
Des gendarmes ont vu le début d’incendie et ont appelé aussitôt les pompiers qui sont intervenus très vite.

A une cinquantaine de kilomètres de là, à Nivillac (Morbihan), deux véhicules de gendarmerie avaient été volontairement incendiés dans la caserne dans la nuit du dimanche 3 au lundi 4 mai 2020.

[A partir de Ouest-France, 10/5/2020]