Les autorités n’ont pas fait ce qu’il fallait et tardent encore à le faire.

Nous sommes en décalage de 8 jours avec l’Italie. Pendant qu’ils commençaient à se prendre la vague, on était encore à un nombre de cas limités.

Il aurait fallu fermer les écoles 10j plus tôt que cela a été fait (l’OMS le réclamait).

Aujourd’hui, il disent de rester chez nous mais continuent de dire qu’il faut aller travailler si pas de télétravail. Ils veulent ménager la « chèvre sanitaire » et le « choux économie », mais ça n’est pas possible. Ils vont perdre sur les deux tableaux.

Seuls les salariés indispensables pour maintenir les services de base (produire et diffuser l’alimentation, se soigner, infrastructure de communication, énergétique, …) doivent aller travailler avec tous les aménagements nécessaire pour se protéger. Le reste doit s’arrêter au plus vite !

Les population doivent se prendre en charge sans attendre d’ordre venus d’en haut : « Plutôt un auto-confinement d’une population consciente qui se prend en charge qu’un confinement imposé de manière autoritaire et trop tardif »

Après on demandera des comptes et on aura des arguments très fort pour reprendre les choses en main et construire un nouveau système économique. Et on sera d’autant plus forts qu’on ne se sera pas restés en posture passive et soumise à une autorité venue d’en haut mais qu’on se sera collectivement pris en main en agissant et en redécouvrant la force de la solidarité collective. (espoir)

Ce qu’on doit faire par ordre de priorité

  • Convaincre autour de nous de prendre au sérieux les mesures « barrière » (confinement, de distance sociale et d’hygiène)

    • En expliquant que c’est pour le bien de la petite partie de la population qui va tomber gravement malade et pour les professionnels de santé qui vont vivre un enfer.

    • Que pour la plupart d’entre nous, ce sera très contraignant mais « sans plus ». Ne pas paniquer. Garder la tête froide.

    • De prendre particulièrement soin de nos anciens, qui prennent de gros risquent en étant contaminés.

  • Organiser la solidarité concrète dans nos quartiers :

    • organiser des ravitaillements collectifs pour limiter les déplacements

    • garder les enfants des salariés dont le travail est indispensables

    • faire de l’éduc pop sur les bonnes manières de confiner le virus

    • Garder contact avec les personnes isolés

    • venir en aide financière aux personnes qui en ont besoin (si le gvt ne fait pas son boulot)

  • Mener des batailles politiques urgentes :

    • pour que soient libérés les salariés nons indispensables (voir grèves sauvages en ce moment en italie).

    • Pour que des mesures d’urgence permettant aux petites et moyennes entreprises, aux indépendants d’encaisser le choc économique (pour que l’état signe des chèques à perte pour les petits pas pour sauver les banques et les grands groupes)

    • Afficher à nos fenêtre « on reste chez nous mais on ne se tait pas » et tous ce qu’on peut imaginer…

  • S’informer, réfléchir, comprendre, s’organiser via internet pour préparer notre sortie de crise par le haut.

    • Pour celles et ceux qui ne seront pas au front », on aura que ça à faire pendant de longues semaines ! Vive un internet libre !

St Nazaire 15/03/20