C’est donc à vous que je m’adresse pour vous suggérer d’ouvrir votre grande gueule autrement que pour nous gaver d’une fiction totalement mensongère. Arrêtez de faire semblant de mettre les pieds dans le plat, et mettez les vraiment dans celui, nauséabond, que tant de gens doivent avaler tous les jours.

Dites-le, que vos « collègues » sont loin d’être ces braves dévoués à la défense de La république mais plutôt le bras armé d’une oligarchie qui n’est que la dernière clique des défenseurs d’un capitalisme aussi acharné et puant que malade. Dites-le qu’ils sont les chiens envoyés sur les foules révoltées pour mordre et faire peur. Le comble du cynisme chez ceux qui les lancent sur cette tâche consistant, quand le boulot est fait de manière un peu trop visiblement sanglante (Merde ! On est filmés !), à invoquer une « déontologie » qui n’est que le masque « démocrate » d’une violence institutionnelle, et à leur reprocher d’être de trop zélés castagneurs.

Et, si vous connaissez parmi ces « collègues » quelques-uns auxquels le rôle de broyeur de révoltes poserait quelques « états d’âme », quelques-uns qui auraient encore en eux un peu de cette humanité qu’on ne cesse de nous vanter spectaculairement, dites-leur qu’il serait grand temps qu’ils cessent de faire le sale boulot pour des saigneurs qui se foutent d’eux autant qu’ils les utilisent.

Salut, ma poule !

Gédicus,
20 janvier 2020.