Cela fait désormais 3 ans que la ville d’Angers supporte l’implantation des cathos-tradis-identitaires de l’Alvarium qui ont désormais pignon sur rue, en plein centre ville, au 31 rue du Cornet.

Nous n’allons pas ici revenir sur leurs idées nauséabondes et leurs méthodes sournoises employées pour les diffuser au quotidien. Si vous souhaitez des précisions à ce sujet on vous invite à effectuer vos recherches sur votre site d’infos préféré, le RAAF, la Horde ou encore certains médias locaux.

L’affiche de « l’évènement », naïvement provocatrice, a tout autant pour but de galvaniser les esprits des fachos que « d’inquièter » leurs vigilants détracteurs… Interrogés à ce sujet par le site d’extrême droite ParisVox, les « nationalistes corsaires » (ainsi qu’ils se définissent sur leur post facebook relatif à « l’évènement »…) déclarent mener l’assaut « De tout. De la culture, des esprits, des coeurs, des institutions ; du futur. » A la fin de cette interview ce torchon ils annoncent : « Il n’y a pas de limite à nos modes d’action, il n’existe ni fatalité ni plafond de verre pour nos opinions. Alors à l’abordage camarades ! »

Niveau « actions » sur Angers, on peut probablement leur attribuer le « coup d’éclat » suivant :

Le local de @ofangers49 et ses abords a été recouvert d’autocollants fafs. Devinez d’où ça vient ? Qui a un contentieux avec la presse locale suite à l’arrestation d’un des leurs au Mans en décembre ? Qui à #Angers distille un racisme aussi assumé ? pic.twitter.com/G70MyYZUv6

— RAAF (@raaf_angers) January 10, 2020

Il n’empêche qu’une telle concentration de fafs n’est pas à prendre à la légère, il convient d’être attentifs et vigilants en cas d’actions plus déterminées.

Appel à la vigilance de tou·te·s les angevin·e·s : possible afflux conséquent de militant·e·s d’extrême-droite et éventuelles actions violentes à venir !

Un rassemblement a déjà eu lieu le soir du 6 février au square Jeanne d’arc. Un hommage a notamment été rendu à « leurs morts » du 6 février 1934, flambeaux à la main, banderole déployée au pied de la statue de Jeanne d’arc.

Nous nous souvenions hier des morts du 6 février 1934, et plus généralement de tous nos morts.
Au pied de Jeanne d’arc, sainte et héroïne de la Patrie, nous leur rendîmes un hommage solennel.#Alvarium #Angers pic.twitter.com/Ix4ifOuvpY

— Jean-Eudes Gannat (@JeanEudes_G) February 7, 2020

Si ce rassemblement n’a occasionné aucune violence à notre connaissance, il rappelle furieusement la marche aux flambeaux du Mans du 14 décembre 2019, à l’initiative de l’Action Française et à laquelle participait l’Alvarium. Cette marche s’est soldée par l’attaque de deux bars, des altercations avec des antifas puis l’arrestation de 5 fachos dont Théodore Riant, membre de … l’Alvarium ! [1]

Plus récemment, vu sur la Rotative, « le site des Tanneurs de l’université de Tours, occupé par les étudiant.e.s en lutte contre la reforme des retraites, a été envahi par un groupe de militants fascistes. Cette attaque a été revendiquée par deux organisations, la Cocarde étudiante et l’Union Des Etudiants Tourangeaux (UDET). » Alors que la Cocarde tente de s’implanter sur Angers, il est facile de faire un lien entre le groupe étudiant et l’Alvarium qui partagent des idéologies similaires.

Ces groupes d’extrême droite accueillent des membres violents. Sans céder à la peur, il convient d’être vigilant. S’ils décident de passer à l’action, galvanisés par un nombre plus important qu’à l’accoutumée, ce ne sera pas juste pour attaquer une vitrine à coup de stickers…

Notes

[1Retrouvez tous les détails de cette affaire qui ont récemment été compilés par le RAAF dans cet article