•            Nous défendons :

– la création de communs propices à la construction d’un imaginaire collectif résiliant.
– un changement immédiat de paradigme culturel, social, écologique et économique.
– une société égalitaire, une réelle démocratie directe non représentative.
– la réappropriation de l’art d’habiter, par l’expropriation des terres et des biens appartenant aux spéculateurs et la restitution de ceux-ci à des projets d’utilité publique.

Si vous approuvez tout ou partie :

-Défendez “la Baz” par votre présence en tout temps et demandez votre carte de pirate solidaire.
– Imprimez, signez et faites signer la pétitionlancée par nos amis Ste-Crix (pas besoin d’être suisse, majeur.e ou de Ste-Croix)
– Parlez de notre occupation et combat, faites tourner l’info dans vos réseaux.
– Proposez des événements et actions de soutien sur place (ou ailleurs) : débats publics, concerts acoustiques (pas d’électricité), perfos, …, …
– ou allez vous mettre la tête sous l’oreiller en attendant la fin du monde, haha.

Mais qu’est-ce qui se passe ? (petit historique des événements) :

À la mi-movembre 2019 nous (ce qu’il reste des permanents du Panto/collectif pour la culture) occupons une dépendance de l’ancienne Usine Reuge à Ste-Croix tombée dans la ligne de mire d’un spéculateur immobilier : Jürg Stäubli

Ce dernier, vexé, porte immédiatement plainte signifiant qu’il n’est pas ouvert au dialogue. Le tribunal ordonne une expulsion immédiate, avec comme principal argument “la dangerosité pour les occupant.e.s de l’installation non-contrôlée d’un poêle à bois”. On en est presque mort.e.s étouffé.e.s …de sarcasmes.

Nous obtempérons afin, entre autres, de calmer les esprits et – par le biais d’une lettre ouverte– préciser l’enjeu et lancer une nouvelle invitation au dialogue.

La procédure juridique terminée et le courrier resté lettre-morte, c’est fort.e.s d’un important soutien de Ste-Croix et d’institutions culturelles régionales que nous ré-investissons la dépendance de l’usine. Nous la baptisons “la Baz”. Nous y proposons une bouffe populaire tous les soirs impairs, nous y construisons un commun, un espace d’expression et de culture… une Zone À Bâtir un notre monde.

Nous décidons de solliciter un collectif d’avocats qui défendent bénévolement des mouvements de désobéissance civile et ce malgré le fait qu’un de leur membre soit l’avocat de Jürg Staubli. Cette tentative de contacter l’homme derrière la fonction est un échec : un avocat est tenu de défendre les intérêts de sa mandante, c’est comme ça et pas autrement. Nous sommes donc vendu.e.s et re-menacé.e.s d’expulsion immédiate.

Mais cette fois, on résiste.

P.-S.

infos et contact sur le Blog : https://pantographe.info/