Message d’un etudiant:

« Ca fait 5 ans que je bosse de nuit -sans dormir- en parallèle de mes études. Plus rare pour moi depuis un an, j’ai encore des tas d’ami.e.s qui le font, qui n’ont pas le choix, parcequ’ils sont étudiant.e.s ou parcequ’ils et elles acceptent de concéder de leur santé pour un salaire « décent ».

Que fait le gouvernement ? Il décide de retarder l’heure de travail de nuit qui ne commencera plus à 21h mais à 00h00. (pouvant faire perdre + de 100€ par mois!)
La majoration du travail de nuit n’est pas anodine !!!
Elle est censée compenser les dommages -profonds- du travail de nuit sur le corps et le psyché. Ce sont les fonctions mentales qui sont attaquées par le travail de nuit, ce sont les cycles hormonaux qui se voient chamboulés entraînant des problèmes de sommeil, de diabète, du système digestif et un tas d’autres choses possiblement plus grave. Ce sont des problèmes de santé déjà perceptible en temps d’activité, mais qui s’intensifient et sont irréversibles dans le temps et avec l’âge !

Ils sont en train de nous faire crever, et plus particulièrement les jeunes à qui on détruit la possibilité même d’un futur. « Marche & crève et surtout n’oublie pas, si tu obtiens un bout de vie digne, tu finiras dans la précarité à crever comme les autres. »
Tout cela à quelle fin ? Pour la croissance, pour la production, retarder les horaires de nuits permet par exemple d’ouvrir les magasins plus tard, permettant la consommation de jour comme de nuit.
Ce système est à gerber.

Dans le même temps, le chômage se voit attaquer (chômage qui permet entre autres de continuer de vivre quand on a plus de remplacements…), la retraite est découpée en pièce nous poussant à cotiser avec des organismes privés (plus cher) qui tuent toute solidarité, enfin c’est la sécurité sociale après s’être vu baisser ses financements par la « baisse des charges patronales » dans l’indifférence générale qui est en train de rendre ses derniers souffles. Pendant ce temps, que font ils ? Ils dispersent les graines du racisme, du fascisme en détournant notre regard sur des minorités opprimées et précaires. « Le voiiiiiiiiiiiile ».

Bordel , entre la destruction de tout les restes de système social que l’on avait, le fascisme qui grimpe et la destruction méthodique de l’environnement, mais bougons nous le cul merde ! »

On bouge ?