La mairie croit pouvoir assumer ce drame, elle assure que « l’augmentation du nombre de place n’est pas la solution » (ce sont les mots de M. Béchu), ou encore que si on essaie d’améliorer l’accueil des personnes sans-abris, l’augmentation du nombre de place n’est pas à l’ordre du jour (Mme. Françoise Le Goff, adjointe aux Solidarités). Le conseil municipal, malgré avoir été interpellé par Mme Camara-Tombini, assume donc pleinement, clairement, qu’il est légitime de ne pas pouvoir hébergé tout le monde, qu’il est légitime de laisser parfois 20 familles avec des enfants de quelques mois à l’adolescence dormir à l’extérieur, sans même une couverture, comme ça a été le cas ce lundi 21 octobre dernier.

En trois semaines, ce sont 695 refus que le 115 a formulé au mois d’octobre, et ce bilan semble assumé par la mairie, mais aussi par la préfecture et la Direction Départemental de la Cohésion Sociale, qui assure (depuis des années, et sans même se pencher sérieusement sur l’évolution du contexte de la grande précarité) qu »ils font « de leur mieux ».

Il est plus que nécessaire de continuer à agir, de confronter nos élus et l’Etat à leur responsabilité. Une nouvelle Assemblée de lutte pour le logement est en préparation, nous vous en parlons prochainement. En attendant, on se retrouve d’ici une heure à l’Etincelle pour l’après-midi et la soirée Plutôt vandale que vendable #1 [GO x L’Etincelle] !