Du 24 octobre au 1er novembre

 

Les nouvelles à propos de la révolte dans le territoire dominé par l’État chilien se sont répandues dans ce monde globalisé, non seulement depuis vendredi dernier 18 octobre et le déploiement de l’armée dans les rues et le couvre-feu correspondant, mais également à cause de la constance dans la pratique que les compas anarchistes ont su maintenir au cours des années, en restant fermes face aux longues condamnations et jusqu’à la mort des compas pendant des actions offensive.

Aujourd’hui, la démocratie montre son visage sans masque, ce visage qui doivent supporter chaque jour les prisonnier.e.s et les habitant.e.s des quartiers populaires, le visage de la torture, des viols et de la mort au coin de la rue ; aujourd’hui l’État se déploie et donne les ordres à ses sbires : la police et l’armée ont à accomplir les fonctions pour lesquelles ils ont été programmés, maintenant sans fard, et la révolte répond avec dignité, pierres, engins incendiaires, pillage et les nouvelles inédites d’attaques armées contre des postes de police.

De l’extérieur de ce territoire, nous ressentons les vents de rébellion et ceux-ci nous appellent une fois de plus à l’action solidaire, avec les armes que nous savons forger, avec l’offensive dans toutes les formes qu’on peut imaginer et avec la conviction que la guerre sociale dépasse toute frontière, physique ou mentale.

POUR BRISER LE SIÈGE DES MÉDIAS !
ÉTENDRE L’INTERNATIONALE NOIRE CONTRE TOUTE FORME D’AUTORITÉ.