Ces 4 personnes ont demandé un délais, trois ont été relâchées sous contrôle judiciaire assez strict (avec des obligations de pointer au commissariat, interdictions de centre ville de Nantes les jours de manif, une personne au moins est obligée d’avoir un suivi socio-éducatif…).

La quatrième personne, qui passait en premier, était accusée de violences sans ITT sur PDAP (il aurait donné des coups de raquettes aux flics). Elle a été écrouée en attendant son procès le 3/10 au motif que, vu son casier, elle risquait de réitérer les faits. Cette personne a effectivement 1 mention à son casier, pour outrage à PDAP. Elle avait pour ça écopé d’un stage de citoyenneté de 2 jours.Un délit mineur, certes, mais suffisant pour que la procureure le dépeigne comme quelqu’un ayant un « comportement empreint de violence » qui nécessite à ses yeux son maitient en détention.

L’avocat a plaidé en faveur d’un contrôle judiciaire, a rappelé au tribunal que son rôle n’était pas de faire des exemples ni d’adresser des messages aux manifestant·e·s. Il a aussi rappellé que l’accusation porte sur des violences sans ITT, et que les keufs eux-même disent n’avoir rien senti. Après une vingtaine de minutes de délibéré la sanction tombe : le tribunal suit les réquisitions de la procureure et décerne un mandat de dépôt à l’encontre cette personne.