Le 18 mai, Thierry Ardisson annonçait son départ de C8 et l’arrêt des émissions des « Terriens », dont la dernière a été diffusée le 15 juin. « Je ne veux pas faire de la télé low cost sous le joug des comptables » déclarait le baron de la télévision Bolloré dans un communiqué. En cause : le nouveau budget alloué par le milliardaire, à hauteur de 5 millions d’euros pour la prochaine saison, au lieu du double accordé les années précédentes [1].

L’occasion pour Léa Salamé de le recevoir dans la matinale de France Inter le 25 juin. Avec en prime, un « clash » garanti en présence de l’humoriste Charline Vanhoenacker qui, quelques jours plus tôt, disait être ravie de la disparition de l’émission de l’animateur, qu’elle qualifiait de « putassière » [2]. Et on peut dire que ça n’a pas loupé, tant les grands médias se sont jetés sur « l’accrochage », le « malaise », le « règlement de comptes », le « tacle » de Thierry Ardisson qui « s’enflamme » (L’Express) ou « fracasse Charline » (Voici). Charmant. Un buzz bien mitonné, facilité par la communication de France Inter sur les réseaux sociaux, ayant contribué à masquer certaines considérations livrées par Thierry Ardisson sur la télévision actuelle, qui, quant à elles, méritent un petit temps d’arrêt.

Voir l’article sur Acrimed :

https://www.acrimed.org/Thierry-Ardisson-ou-les-lamentations-d-un-baron