Ainsi ce ne sont pas les « forces de l’ordre », comme on les appelle, qui, sous la responsabilité du ministère de l’Intérieur, ont « fait exploser le nombre de tirs de LBD », mais les gilets jaunes.

Les journalistes en charge de la titraille se sont avisés de leur « dérapage » (comme on dit pour atténuer l’effet d’un tir de LBD) et ont corrigé :

Mais le lien de l’article mentionne toujours le titre original : http://www.leparisien.fr/faits-divers/les-gilets-jaunes-ont-fait-exploser-le-nombre-de-tirs-de-lbd-13-06-2019-8092872.php

La première phrase de cet article de « fait divers » (on ne se lasse pas de le souligner) continue à attribuer les tirs aux manifestations et non aux forces chargées du « maintien de l’ordre » : « Les nombreuses manifestations ont provoqué une hausse inédite des tirs de Lanceurs de balles de défense et de grenades de désencerclement selon le rapport de l’IGPN présenté ce jeudi. »

Au titre militant du Parisien, on pourrait en opposer un autre, comme celui que suggère le compte @Ceux qui tiennent la laisse sur Twitter :