Ce jeudi 11 avril 2019 est à marquer d’une pierre noire, la connerie vient de remporter une nette victoire contre la liberté d’informer.

Les Britanniques se sont agenouillés devant le vieil Uncle Sam à la mèche orange, ils vont bientôt lui livrer l’Australien, chevilles et poings liés, pour lui faire payer jusqu’à la mort son « crime », car Julian Assange risque de terminer ses jours dans les geôles de Trump s’il n’est pas exécuté avant.

Étant donné son apparence physique après sept années passées dans une pièce de 15 m², son calvaire ne devrait pas durer très longtemps, c’est à craindre…c’est un vieillard de 47 ans, images tragiques, insoutenables.

C’est le prix à payer quand on pense que le citoyen lambda a le droit d’être correctement et pleinement informé, il faut relire Assange :

« L’organisation de fuites (leaks) constitue une action intrinsèquement anti-autoritaire…c’est parce que les populations n’aiment pas les guerres qu’il faut leur mentir. Cela signifie que contribuer à leur faire connaître la vérité peut nous emmener vers la paix, c‘est un grand espoir ».

Le secret d’État est l’antichambre des dictatures.

Ce soir l’espoir est en taule.

Demain ce sera au tour de toutes les lanceuses et de tous les lanceurs d’alerte qui auront la décence de ne pas demander l’asile politique à Poutine.

Ne nous trompons pas, nous sommes en taule avec eux, avec lui.

Bonne nuit, la démocratie.