Une première victoire. Bouteflika a démissionné hier soir !

Le président algérien a remis sa démission ce mardi soir au Conseil constitutionnel, a-t-on appris de l’agence de presse officielle APS. BFM

BOUTEFLIKA DEGAGÉ
VICTOIRE POUR LES ALGÉRIENS
VICTOIRE POUR TOUS LES AFRICAINS
VICTOIRE POUR TOUS LES HUMAINS DE LA TERRE

Une victoire pour le peuple Algérien et pour tous les peuples qui luttent contre leurs dictateurs.
Une victoire pour l’Afrique toute entière.
Une victoire pour tous les humains de la Terre.
Et une défaite pour tous les impérialistes, en premier la Franceàfric qui main dans la main avec le DRS protégeait les terroristes du Mali.

« NOUS AVONS GAGNE LA BATAILLE MAIS NOUS N’AVONS PAS GAGNE LA GUERRE »

Une bataille est gagnée mais pas la guerre.
Les Algériens ont fêté la victoire cette nuit. Mais la grande majorité réclament « système dégage ». Ils ne comptent pas s’arrêter là. La révolution n’est pas terminée.
Dans la nuit du mardi 2 au mercredi 3 avril, des milliers d’Algériens ont fêté le changement, mais les manifestants n’entendent pas baisser la garde. Ils veulent désormais obtenir le départ de tout le « système ». France Info

LA RÉVOLUTION DE PALAIS DE L’ARMÉE
POUR SAUVER LE SYSTÈME

La mafia au pouvoir en Algérie cherche à garder le contrôle du pays. Ils cherchent à réaliser une révolution de palais et à empêcher une véritable révolution sociale anti système.

Comme nous l’écrivions lundi, l’éjection de Bouteflika est la suite de la révolution de palais commencée par Gaid Salah et sa clique de militaires compradores corrompus.
Pour Mondafrique, la décomposition du clan Bouteflika est accompagnée d’un processus que Nicolas Beau ne nomme pas « révolution de palais » mais qui en a les caractéristiques. Gaid Salah le chef d’Etat major place ses hommes les uns après les autres.

« Gaïd Salah, maitre à bord En raison des manoeuvres que le général Tartag a toujours tenté pour affaiblir l’état major et soutenir Said Bouteflika, le frère du Président, ce gradé était devenu la bête noire de Gaid Salah, patron de l’armée. Son renvoi est un signal fort de la montée en puissance du chef d’état major et surtout de la décomposition du clan Bouteflika.. Le général Tartag est remplacé par le général Bouzit, dit « Youssef », qui était en charge, au sein des services, des affaires extérieures- soit l’équivalent de la DGSE française. Il s’agit d’un proche de Gaïd Salah, qui avait été démis de ses fonction, voici quelques semaines, par Said Bouteflika, le frère encore tout puissant du chef de l’état. « Youssef » avait en effet osé critiquer la façon dont le clan présidentiel tentait d’imposer un cinquième mandat. Le voici aujourd’hui promu à la tète de l’ensemble des services de renseignement.  » Mondafrique

On voit le poids politique pris par le général Gaid Salah quand on constate qu’il n’a pas été dégagé par Bouteflika même après qu’il ait demandé la démission de celui qui…… vient de le confirmer à son posté de n°2 de la défense…… vice-ministre….. après Bouteflika l’impotent »
Cette analyse est partagée par Khadija Mohsen-Finan qui lui aussi utilise l’expression « coup de force militaire »dans l’interview de Manon Aublanc pour 20 Minutes.
« Après la démission d’Abdelaziz Bouteflika, poussé vers la sortie par l’armée, peut-on parler de coup d’Etat militaire ? Ce n’est pas un coup d’Etat, car l’armée n’a pas pris le pouvoir. Mais on peut parler d’un coup de force militaire, par lequel l’armée a tenté de dissocier Abdelaziz Bouteflika et son clan du système. C’est un divorce acté, grâce auquel l’armée espère se maintenir dans le régime. »
(…) C’est évidemment une manœuvre politique dans son propre intérêt. Pour sauver le régime et l’état-major, l’armée a choisi de sacrifier Abdelaziz Bouteflika. 20 minutes

BEN SALAH DEGAGE ! NON à la TRANSITION GOUVERNEMENT DU PEUPLE TOUT DE SUITE

Comme toujours les impérialistes se dépêchent d’organiser de futurs élections pour y instaurer un nouveau pantin.
Et en attendant les élections ce sont ceux du même camp criminel qui restent au pouvoir.

Pur produit du régime, Adelkader Bensalah, 77 ans, prend ainsi la suite d’Abdelaziz Bouteflika. Il aura la charge, en tant que président par intérim, d’organiser durant ces 90 jours une nouvelle élection présidentielle, à laquelle, constitutionnellement, il n’a pas le droit de se présenter lui-même.
Reste à savoir dans quelles conditions se dérouleront les élections. Les Algériens qui défilent depuis un mois dans la rue craignent plus que tout qu’Abdelaziz Bouteflika quitte le devant de la scène mais que son «clan» demeure aux manettes une fois la transition politique engagée. Le Figaro

Il est plus que jamais urgent que le peuple algérien désigne ses délégués révocables et prenne le pouvoir avant les élections organisées par les impérialistes ne mettent à la tête de l’Algérie un nouveau pantin impérialiste.

URGENT : DESIGNER 15000 DELEGUES D’AROUCH
1 POUR 625 ET
FORMER LE GOUVERNEMENT PROVISOIRE
DE LA SOCIETE HUMAINE D’ALGERIE

Le système des Arouch des délégués révocables est le seul qui permettra à la population d’avoir le pouvoir.
Le système des Arouch, permettant à la population de s’organiser à la base et d’avoir ses délégués révocables réellement représentatifs du peuple doit être généralisé et appliqué partout.
Ce système doit permettre aux Algériens de prendre le pouvoir, le pouvoir du peuple qui leur est confisqué par les élections au service de l’impérialisme.
Si 9 millions d’Algériens sont réellement décidés à en finir avec le néocolonialisme et à stopper définitivement les assassins de Ramdane Abane qui ont pris le pouvoir au service de l’impérialisme
Ils peuvent le faire très facilement en 3 jours en se groupant par 25
Ils formeraient alors 360 000 groupes de 25
360 000*25 = 9 millions
En désignant un délégué de base par groupe, on aurait donc 360 000 délégués de base
Et avec les femmes, on aurait donc la moitié de délégués qui seraient des déléguées
Les 360 000 délégués de base se groupant par 25 formeraient donc 360 000 = 25*14 400 (arrondissons à 15000 délégués)
Ils seraient donc le quota des délégués d’Arouch de 2001 qui représentaient environ 600 personnes.
On aurait 15 000 délégués d’Arouch pour représenter 9 millions d’Algériens héritier de la révolution du 11 décembre 1960.

« Dans chaque quartier ou de village de 2000 habitants environ (2240 en moyenne) il faut former un comité de quartier ou de village provisoire en commençant par organiser 600 délégateurs désignant 120 DIB délégués intermédiaires de base pour le comité de quartier ou de village et 24 délégués de base pour le comité exécutif provisoire de quartier ou de village Les 96 DIB délégués intermédiaires de base formeront les cabinets statutaires et les cabinets fonctionnels des 24 coordinateurs de quartier ou de village. Dans chaque kasma de 56000 habitants environ il faut former un comité de kasma provisoire de 120 membres en commençant par organiser 15000 délégateurs désignant 3000 DIC délégués intermédiaires d’arouch pour le comité de kasma et 600 délégués d’arouch pour le comité exécutif provisoire de kasma Les 2400 DIC délégués intermédiaires d’arouch formeront les cabinets statutaires et les cabinets fonctionnels des 600 coordinateurs de kasma Les 96 DIB délégués intermédiaires d’arouch formeront les cabinets statutaires et les cabinets fonctionnels des 24 coordinateurs de kasma (délégués d’arouch). Dans chaque mintaqa de 1,4M d’habitants environ il faut former un comité de mintaqa provisoire en commençant par organiser 375 000 délégateurs désignant 75 000 délégués intermédiaires députés pour le comité de mintaqa et 15 000 délégués députés pour le comité exécutif provisoire de mintaqa Les 60 000 délégués intermédiaires députés formeront les cabinets statutaires et les cabinets fonctionnels des 15000 coordinateurs de mintaqa (délégués députés de mintaqas) Les 96 DIB délégués intermédiaires députés formeront les cabinets statutaires et les cabinets fonctionnels des 24 coordinateurs de mintaqa (délégués députés de mintaqas). »

Les fonctionnaires devront tous avoir accréditation du peuple.
Il n’y aura plus de juges qui obéissent à une mafia, d’armée au service d’une mafia.

Bouteflika est dégagé. Le peuple algérien peut être fier de lui.
C’est un immense espoir pour toute l’Afrique et cela va probablement entraîner le Maroc, la Tunisie, l’Egypte dans des révolutions ainsi que toute l’Afrique subsaharienne qui subit des salaires esclavagistes Franceàfric à 50€/mois.
Mais la révolution n’est pas finie. Elle n’en est qu’à la première étape. Il faut maintenant choisir partout des délégués révocables et former des Arouch pour construire un gouvernement provisoire rapidement avant que les impérialistes n’aient le temps d’imposer leurs nouveaux pantins.