Leur état de santé est plutôt stable, le manque d’énergie se fait ressentir, mais pas de symptômes alarmants encore. Iels se plaignent cependant de lourdeurs et maux de tête.

Le moral est également plutôt bon, les grévistes assurent qu’iels vont bien et sont déterminé-es.

Iels n’ont consommé depuis le début de leur grève, que de l’eau minérale sucrée et du jus de citron. (il est probable que cela change car il leur a été recommandé après coup d’éviter le sucre et les jus de fruits contenant de l’acidité).

Leurs accommodations sont par contre minimes: l’université leur a fourni des bouteilles d’eau, mais pas d’endroit où passer la nuit. Les déplacements les mettent pourtant en danger, et ne seront plus possibles passé un certain temps.

Le président de l’université Olivier Laboux n’a pris position que cette après-midi sur la grève et les revendications portées par les grévistes. Il s’est finalement engagé à ne pas appliquer la mesure, après avoir envoyé la police expulser violemment les grévistes. La lutte continue néanmoins, afin de faire retirer définitivement la mesure au niveau gouvernemental. Les étudiant-es en appellent à un large mouvement national.

Il est également de la responsabilité de l’université de garantir la sécurité des étudiant-es et de fournir des moyens aux grévistes de la faim.

Nous rappelons qu’une grève de la faim est un moyen d’action qui s’il est considéré comme pacifiste, constitue néanmoins une violence considérable pour celleux qui l’entament.

PS: depuis hier soir deux personnes en grève de la faim ont cessé la grève suite à des complications de santé.