Remercions d’abord le camarade postier et sa prise de parole introductive pleine d’espoir.
On apprécie la vision d’un cortège populaire traversant Barbès, Stalingrad, Belleville. On rêve à faire du « Paris, debout, soulève toi ! » une réalité.

Des enseignantes aux étudiants, en passants par des militants syndiqués, des autonomes, des fonctionnaires ou des salariées du privé. Bref, environ 70 « divers gauches » étaient présents.
L’assemblée cherche a soutenir les samedis jaunes à Paris. Notamment pour répondre aux tentatives de conscientisation nationaliste.
Elle cherche aussi a instaurer la grève générale en appui au mouvement de blocage des ronds-points.
Saluons les luttes et dénonçons les répressions.
Mais, beaucoup de prosélytisme a été fait.
Nous retenons une dizaines de journées d’actions ou de soutien différentes et, tout de même, malgré plusieurs points de rendez-vous, un timide appel à se retrouver les samedis à Paris aux côtés des G.J au sein d’un bloc gauche radical.

Adieu le spectre du fascisme, c’est sur le pavé que nous propagerons notre humanisme. C’est dans la manifestation que nous ferons évoluer les consciences.
Au delà de nos difficultés, au delà de nos schémas de pensées, la rue nous rassemble. Elle nous procure des moments de peurs comme de joies intenses. Elle nous a fait vivre des moments insurrectionnels avec des actes aussi puissants que différents.
Oui, la grève générale est un moyen de paralyser l’économie. Oui, une journée de manifestation massive est un moyen de l’abolir.

Trop de mensonges, trop de divisions, nous ont écarté du bien commun.
Nous nous opposons à tout jugement, à toute discrimination. L’humanité est une et indivisible. La convergence devrait l’être aussi.
Si nous devons créer un bloc, qu’il soit jaune, noir, rouge, orange, rose, vert ou encore tricolore.
Qu’il soit de toutes les couleurs et de tous les partis. Qu’il soit le bloc du vivant.
Si nous voulons l’emporter, affirmons nos valeurs, rédigeons nos fondamentaux .