A Commerce, un cordon de gendarmes mobile bloque subitement le cortège qui refuse de se laisser arbitrairement immobiliser : premiers coups de matraques, hématomes, gazeuse. Les manifestant.es tentent les rues suivante mais la BAC et CDI décident de violemment voler la banderole, ne manquant pas de gazer des visages gratuitement à 20 cm et matraquer les personnes qui la tenaient. Plusieurs personnes sont ensuite asphyxiées dans les gaz au quartier Feydeau. Des grenades désencerclantes sont également lancées causant de nombreux hématomes, surtout au niveau des jambes. Une personne a été ouverte à l’arcade nécessitant des points de suture.

Le mouvement se poursuit dans les rues de Nantes : Quai Turennes, des grenades lacrymogènes sont vulgairement lancées sur les manifestant.es qui tentaient de rejoindre commerce ; Place de la Petite Hollande le cortège est l’objet d’une violente charge : à ce niveau, plusieurs grenades sont tirées, plusieurs en tir tendu, ainsi que des tirs de LBD40. Au moins une personne est blessée à la jambe. Une autre est gravement blessée par un tir de LBD 40 en plein visage. Elle a été orientée rapidement aux urgences.

Des cortèges se séparent brièvement mais se réunissent au niveau du marché de Noël : à nouveau, la CDI tir des grenades lacrymogènes totalement gratuitement. Celles ci atterrissent dans le marché de Noël en plein milieu des familles. Les uniformes chargent également à ce niveau, bilan : deux personnes avec plaie ouverte à la tête, une fille gratuitement passée à tabac, dans la rue derrière la pharmacie de Paris. Beaucoup d’autres coup de matraque constatés aussi à ce moment là sans plaies objectivées.

La manifestation s’est poursuivie dans d’autres rues notamment vers la gare où la police a procédé à un gazage massif. Plus tard, ils gazeront encore agressivement toute la place du commerce, forçant les passants à se réfugier et se barricader dans les bars et les restaurants. Une personne a dû être soignée près de Bouffay pour un coup de matraque à l’arcade, plaie nécessitant points de suture encore : il a été attrapé à commerce vers 18h, passé à tabac dans un camion puis relâché.

Au final, nous avons comptabilisé une quinzaine de blessé.es par des coups de matraque, des jets inconsidérés de grenade, des tirs de LBD40. Encore une fois nous constatons que les pratiques policières sont toujours aussi dangereuses.