Nouvelle gav du compagnon damien
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Catégorie : Local
Les accusations étaient diverses et incohérentes.
Une partie du millieu ne me connaissant pas personnelement et me prenant pour un masculiniste, certain(e)s utiliseront peut-être ce témoignage contre moi-même.
Peu importe, la priorité n’est nullement ce que les compas peuvent penser de moi mais la protection de compas qui ont été évoqué par les plaignant(e)s.
Bref, une personne très proche de moi, la plus proche à vrai dire, a porté plainte contre moi conjointement à son amant travaillant dans la sécurité et gardien de la gendarmerie maritime de St-Malo.
Les accusations, et je ne m’en cache pas, sont :
1. Violence conjugale.
2. Détention d’arme et d’explosif.
3. Menace de mort sur le gardien de la gendarmerie maritime de St-Malo.
4. Projet d’attentat sur la gendarmerie maritime de St-Malo.
J’ai été entièrement disculpé de toutes les accusations, car fort heureusement pour moi, l’OPJ chargé de l’enquète a tout d’abord souhaité vérifier que les violences conjugales étaient bien réelles. Au vu des multiples incohérence de la plaignante, j’ai été disculpé d’office (le certificat médical était bidon puisqu’elle n’avait strictement aucune lésion décrite dans celui-ci, aucune lésion du tout par ailleurs, et une tonne d’autres incohérences que je n’ai pas spécialement envie de détailler).
En ce qui concerne la détention d’arme et d’explosif, les diverses perquisitions ont été toutes négatives.
Pour les menaces de mort, j’ai admis, en disant la vérité, que si il lui arrivait quelque chose, par exemple un viol comme ayant déjà eu lieu chez ce « Monsieur », je ne préviendrais pas la police, car je suis anarchiste.
Quand au projet d’attentat, c’est de l’affabulation, car, bien entendu, si telle avait été mon intention, personne n’auraît été informé par avance.
Au vu des accusations et de mon passif, le dispositif venant m’interpeller était impressionant, un commando est entré sur le chantier ou je travallais et une multitude de voiture de police entouraient le chantier Au même moment, mes proprios m’ont appris que le même dispositif avait été mis en place par le GIPN autour de mon logement..
J’ai eu énormément de chance de tomber sur des OPJ qui ont réellement cherché la vérité et n’ont pas profité de l’occasion pour me coller une 10aine d’années de prison, chose bien entendu sur laquelle comptaient les plaignant(e)s.
Ce n’est pas pour autant que je me suis soumis, je leur ai parlé calmement, tout en affirmant de prime abord que je suis anarchiste et que par voie de fait nous sommes ennemis. Cependant, j’ai pris la décision de parler avec eux un minimum, car si je suis prèt à défendre n’importe quelle action ou projet anarchiste sans sourciller et quelque soit la peine encourue, il est impossible que je sois accusé à tord de violence envers une femme sans défendre mon innocense.
J’espèrre que vous excuserez et comprendrez cet écart de conduite de ma part vis à vis de la flicaille. Par ailleurs, et je l’admet aussi, je suis retourné voir aujourd’hui l’inspecteur en charge de l’affaire au commissaria de St-Malo pour lui transmettre mes respects, d’ennemis à ennemis, de ne pas m’avoir fait un procés stalinien et d’avoir réellement cherché la vérité dans les faits. Car, je dois le dire, c’est bien la première fois de ma vie que je constate cette droiture de la par d’un flic. Il a lui même admis qu’en effet, la plupart de ses collègues auraient profité d’une si belle occasion pour me coller 5 ou 10 ans.
Attention, ce n’est pas mon pote, c’est mon ennemi, et je suis le sien, nous en avons tous deux conscience, mais il faut reconnnaître ce qui relève de la sincérité, même si demain, et je l’espèrre, nous serons tous deux de part et d’autre des barricades à se tirer dessus car ce monsieur, bien qu’honnête et sincère, protège l’Etat que nous voulons abattre.
Bref, dans sa déposition, la personne qui fut la plus proche de moi ces deux dernières années, dans le but de prouver que je suis un individu dangereux, a parlé de mes relations présumés avec certains membres du grand banditisme, et, pour ce qui vous concerne à vous, mes compagnon(ne)s, de mes relations présumés avec le millieu anarchiste parisien et grenoblois.
Fort heureusement elle ne connais ni les noms, ni les pseudos, ni les visages des personnes de qui elle parle.
Je pense donc qu’elle n’a fort heureusement mis personne en danger.
Mais il faut que ça se sâche, en être conscient, par protection contre une posssible répréssion.
Et c’est le pourquoi de ma publication.
Je quitte définitivement St-Malo dès demain. Je ne donne aucun lieu de destination, pour ma sécurité, mais surtout pour la votre. Ne me contactez pas, et ne la contactez surtout pas à elle, puisqu’elle est prète à vous vendre pour m’atteindre. Je vous contacterais le moment venu lorsque je serais certain de ma/votre sécurité.
J’ai connu des organisations dans lesquelles on appelerai ça un acte de trahison, heureusement, ou malheureusement (tout dépend de quel côté du débat organisationnel on se place), ceci n’esxiste pas sur le territoire revendiqué par l’Etat français.
Dans tous les cas (quitte à encore passer pour un macho), il s’agît d’une femme, manipulable et fragile, et je ne souhaite aucune représaille envers elle.
Mes amitiés, ma solidarité, mon soutient inconditionnel, et même mon amour.
Damien.
Avant de valider je trouve qu’il faudrait en savoir un peu plus. Dans cette histoire, une nana a porté plainte pour « violence conjugale ». Manipulée ou pas, dans l’histoire on a quand même pas sa version.
Je n’en attendais pas moins, à vrai dire je m’y attendais, et j’aurais pu occulter volontairement cette partie de l’accusation, qui n’est pas le principal vu qu’elle ne met personne en danger. Après, Monsieur le modo, traites moi de tout ce que tu veux, je m’en tape royalement. Si tu veux la version d’une individu qui donne les noms des compas aux flics, contactes la, le mieux pour ce faire c’est d’appeler la gendarmerie maritime de St-Malo, lieu ou elle crèche en ce moment.
Encore une fois, mon devoir à moi, ce n’est point d’assurer ma réputation dans le milieu, je m’en fou comme de l’an 40, celleux qui me connaissent bien savent qui je suis, et ça me suffit amplement. Mon devoir, c’est de prévenir les compagnon(ne)s qui ont été cité lors de sa déposition.
Depuis que la « nana » en question a porté plainte et donné des informations à la police, elle ne peut plus être considéré comme quelqu’un de manipulé. Elle a fait un choix, celui de se ranger dans le camp de la police. Comme elle a bien dit lors de la confrontation :
le flic: Monsieur Camélio, pensez vous qu’un bon flic est un flic mort?
Moi: Oui.
Le flic: Mlle Masson, êtes vous anarchiste.
Elle: Non.
Le flic: admettez vous, Mlle Masson, avoir chez vous des tracts des affiches et des autocollants anarchistes?
Elle: Non.
Le flic: En êtes vous sûre?
Elle: Oui j’en ai quelques un mais c’est Damien qui m’a forcé à les avoir.
Le flic: Monsieur camélio, êtes vous l’auteur de ces tracts?
Moi: oui et non, peut importe, mais j’en revendique les messages.
Le flic: Monsieur camélio, avez vous forcé Mlle Masson à avoir ces tracts chez elle.
Moi: Je n’ai rien à vous répondre à ce sujet.
le flic; étiez vous au rassemblement de soutient à Mr camélio devant la prison de Fleury-Mérogis ?
Elle : Non
Le flic: que pensez vous de la police ?
Elle: elle est là pour nous protéger, le danger ce n’est pas vous, c’est lui.
La fille a PORTE PLAINTE, elle a cafté un camarade (par ailleurs avec des accusations graves, même si visiblement fausses) et aussi d’autres qui n’ont rien à voir. Même les flics ont constaté que ses accusations de violence sont bidon, et vous les modos d’Indymedia vous voulez sa version à elle ?
Et pourquoi pas demander leur version aussi aux keufs, tant qu’on y est ?
Lorsque quelqu’un montre la lune, l’idiot regarde le doigt…
Cette histoire semble claire et est importante à valider, au moins comme expérience. Parce qu’on peut toutes et tous se planter sur nos ami.e.s, et qu’alors les flics en profitent grave. Le compa la aussi rendue publique pour nous prévenir tous que ça peut arriver, ce genre de merde.
Et d’ailleurs aucun site anarchiste ne reprend cette histoire, même ceux qui avaient publiés ses lettres de prison. C’est dommage et ça ne fait qu’aider la répression et isoler Damien.
Courage à toi !
dans un commentaire tu dis «qu’elle donne les noms des compas aux flics» et dans le texte tu dis «qu’elle ne connaît pas les noms des compas». Tu peux préciser dans quel cas c’était une «façon de parler» stp ?
« Et d’ailleurs aucun site anarchiste ne reprend cette histoire, même ceux qui avaient publiés ses lettres de prison. C’est dommage et ça ne fait qu’aider la répression et isoler Damien. »
Une belle bande de dissociés oui !
Impossible de répondre à ceci en public. En tout cas elle n’a forcément pas cité les compas qu’elle n’a jamais rencontré.
Quand aux autres, vos noms ne sont pas sortis, juste des allusions, et c’est à mon humble avis suffisant pour mériter une publie vous prévenant.
@l’autre com.
Point de dissociation je pense, j’en suis même certain, juste de la prudence de ne pas remuer le fumier afin de ne pas éclabousser. Il fallait que ceci soit dit, à mon avis, c’est chose faite, que l’article reste en débat, voire même en refusé, ceci me convient très bien. J’ai été entièrement disculpé de toutes les accusations. Je ne cours donc plus aucun risque et par voie de conséquence ne demande aucune solidarité mettant qui que ce soit en danger, bien au contraire.
Je ne comprend pas comment le «débat» fonctionne ici ? Y a-t-il une date à laquelle nous saurons si ce texte peut être publié sur le site ou peut-il rester «en débat» jusqu’à la fin des temps ?
Sans s’attarder sur l’ensemble du contenu du texte qui déjà nous pose question, les extraits : « Pour les menaces de mort, j’ai admis, en disant la vérité, que si il lui arrivait quelque chose, par exemple un viol comme ayant déjà eu lieu chez ce « Monsieur », je ne préviendrais pas la police, car je suis anarchiste. » et « Dans tous les cas (quitte à encore passer pour un macho), il s’agit d’une femme, manipulable et fragile, et je ne souhaite aucune représaille envers elle. » questionnent le fait que l’auteur soit sexiste voire masculiniste, ce qui constitue un motif de refus.
De plus ce qui est dit dans les commentaires sur la suite de l’affaire et le témoignage en question rend l’ensemble encore plus confus.