Vendredi 11 mai, la fac de Nantes a été évacuée par la police. Cette opération succède à l’évacuation de nombreuses autres fac en France. C’est encore le choix de la répression qui a été décidé pour faire taire le large refus de la nouvelle loi de sélection à l’université.

Et pourtant, c’est du jamais vu de voir ce type d’opérations au sein même des universités. Cela en dit long sur la détermination du gouvernement à imposer ses objectifs et ses méthodes brutales.

Mais ce choix ne doit rien au hasard. Le gouvernement veut en finir au plus tôt avec les mouvements qui relèvent la tête contre sa politique 100 % patronale. Aussi les intimidations, procès, harcèlement autour des dernières manifestations atteignent un niveau record.

Le gouvernement sait bien que dans nos mouvements peuvent se tisser des solidarités contre sa politique au bénéfice d’une petite minorité. Cela s’est fait à Nantes où la fac était largement ouverte aux différents secteurs en lutte. Des étudiants sont intervenus à plusieurs reprises à notre assemblée générale pour démontrer la convergence de nos objectifs.

L’assemblée générale réaffirme notre refus de l’offensive gouvernementale contre nos conditions d’emploi, de travail, d’accès à la formation. Que l’on soit cheminot, étudiant, privé d’emploi, retraité, nul ne sera épargné si nous ne prenons pas franchement le chemin de la lutte !

L’assemblée générale réaffirme donc sa solidarité avec le mouvement jusqu’au retrait de cette loi de sélection et d’exclusion de la fac. Toutes et tous ensemble, nous sommes plus forts !