Nous nous sommes engagés à défendre ensemble un projet global ainsi qu’au maintien des activités et habitats actuels sur la zad. Nous voulons refuser le tri et les portes de sorties individuelles qu’essaient aujourd’hui d’imposer la préfecture. Nous voulons continuer à construire la prise en charge de la zad par une entité commune et à nous donner les moyens d’empêcher la mise en œuvre d’expulsions. Pour ce faire, nous devons maintenir les possibilités d’un soutien large, sur des bases cohérentes avec nos engagements communs. Nous ne défendrons donc pas des actes qui fragilisent à notre sens non seulement les lieux aujourd’hui les plus visés par la préfecture mais aussi l’ensemble du mouvement.

En ce qui concerne la réouverture de la d281, nous rappelons qu’il est nécessaire que tou.te.s puissent circuler tranquillement sur cette portion de route et le besoin en ce sens de ralentisseurs. La préfète avait d’ailleurs déclaré publiquement qu’une circulation ralentie était à envisager sur ce tronçon qui est aussi une zone d’habitation dense et traversée.

Pour répondre concrètement aux menaces d’expulsions réitérées récemment par la Préfecture pour la fin de la trêve hivernale, nous appelons à être attentifs aux appels à mobilisations, chantiers, et formations organisés au cours des prochaines semaines.

Des habitant.e.s, des paysan.ne.s, des naturalistes en lutte, des voisin.e.s et des personnes des comités alentours impliquées dans le mouvement et ses assemblées.