Le 7 Mars à 7h, plusieurs centaines de CRS expulsaient les bâtiments universitaires Censive et château du Tertre occupés depuis le 22 novembre par plus d’une 100aine d’exilé.e.s et leurs soutiens, sous les sourires insuportables des responsables de l’université et des chefs préfecturaux de l’oppération et ce dans la plus parfaite indiférence municipale évidement.

Le 8 Mars, vers midi, une grosse 20aine d’exilé.e.s et soutiens investissent un ancien EPHAD de 6 étages, vide, quartier Graslin et après plusieurs heures de tension policière, la mairie accorde le lieu aux éxilé.e.s à la rue pour quelques semaines…

Jeudi matin (8 mars) l’ancien EPHAD, 9 rue Maurice Sibille, bâtiment vide de 6 étages, a été investit par les exilé.e.s et leurs soutiens. Vers 12h les flics sont arrivés, ils ont repoussés les soutiens groupés autour du bâtiment, visant les personnes aux fenêtres avec leurs LBD (flashballs). Ils ont essayés de forcer les portes sans y parvenir, allant jusqu’à gazer par une ouverture, à priori une personne a été interpellée. Des élus et syndicats étaient présents en soutien aux exilé.e.s à la rue. Après quelques heures de tension, les forces du désordre sont reparties, laissant place à une explosion de joie ! Tou.te.s ont pu visiter et investir ce nouveau bâtiment immense dans un bonheur euphorique. Le lieu est en effet en bon état avec eau et électricité et tout à fait approprié à l’habitation avec de nombreuses chambres, cuisines individuelles et sanitaires, de grands espaces collectifs, une cuisine professionnelle etc…

Une délégation a été reçue par la mairie et il semblerait qu’elle nous laisse ce lieu, dont Nantes métropole habitat (HLM) est propriétaire, jusqu’au 31 mars (fin de la trêve hivernale).

Dans son communiqué de presse, la mairie indique qu’elle va fixer les conditions d’occupation du lieu. Un rendez-vous est prévu pour lundi 12 à 14h. L’acceuil est d’ors et déjà limité à 120 personnes alors que les bâtis de Censive et château abritaient plutôt entre 110 et 200 personnes, cela créer quelques tensions entre les occupant.e.s qui ont peur de ne pas avoir de place, sans compter les exilé.e.s venant de squats où les conditions sont dificiles et qui espèrent un logement meilleur… Bref, disposer de l’ephad jusqu’au 31 est déjà une belle victoire évidement, mais malheureusement au vues des situations des exilé.e.s niveau logement, à Nantes comme un peu partout en fRance, elle reste encore insuffisante…

Mais sinon, les occupant.e.s sont heureu.ses.x de ce nouveau toit, illes ont toujours besoin de soutien matériel entre autre: Matériel de ménage, nourriture (plutot non périssable), meubles, produits d’hygiène etc…

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