Vendredi 16 février au matin, exilé.e.s et soutiens se retrouvent devant le pôle étudiant. Sur les pancartes, on peut lire « Tout a commencé avec les Beaux-Arts », « Vive les migrants », « 70% refus au 115 », « Château et Censive sauvent des vies ». Rapidement réuni.e.s devant le pôle étudiant, les gens scandent des slogans en rythme en dansant en cercle. Après un bref aller-retour au tramway, il se décide de déambuler dans la faculté.

Un cortège d’une centaine de personnes se forme et scande à l’unisson : « Non aux expulsions, Nique la Police, Sauve les maisons », « Les étudiants : avec nous ! Le président : contre nous ! ». D’une guitare résonne un air de Tiken Jah, inspirant une reprise : « Ouvrez les maisons, ouvrez les maisons… Laissez-nous rentrer ! ».

Après cette festive manifestation, exilé.e.s et soutiens se rassemblent de nouveau devant le pôle étudiant. Des prises de paroles émergent spontanément, pendant qu’une patrouille de police se positionne au niveau du tramway. Les slogans se poursuivent encore devant Censive, puis la foule se disperse à l’heure du déjeuner.

Alors que le comité de mobilisation des étudiant.e.s en lutte contre la sélection a lieu, deux motards de police se garent sur le campus universitaire, ensuite rejoints par deux voitures. S’agissait-il d’une situation exceptionnelle, ou est-on condamné à subir une présence policière permanente sur le campus universitaire ?
Pour rappel, aucun fonctionnaire de police n’est en droit légitime d’intervenir dans un établissement de l’enseignement supérieur sans que la présidence n’ait contacté la préfecture. Une quinzaine d’étudiant.e.s ont du leur rappeler la différence entre une faculté et la voie publique.