Ce qu’on a pu voire suite à ce putsh, ce sont de prétendus insurectionnalistes prendre un malin plaisir revanchard, à visage découvert, à détuire les chicanes et les cabanes de la D281.

On a pu les voire dès le lundi matin (clin d’oeil probablement), visage lumineux, à détruire toutes le chicanes. Certains semblaient même tirer beaucoup de joie (ils aiment ça la « joie », en bon marchand de rêves heu d’imaginaire) à s’attaquer aux restes de Bison Futé. La matinée passée, ils revinrent jouer les gros bras côte à côte avec la confédération paysanne 44 (*), pour imposer la destruction de la cabane du sabot, malgrès l’engagement collectif arraché le matin même à laisser les habitant.e.s de la zone de l’Est la démonter proprement le lendemain. Il a fallu batailler pour que cet engagement soit tenu.

Après cette journée il ne restait plus grand chose, hormis la cabane de lama faché. Le ministère de l’intérieur avait accepté qu’elle reste mais voyant de son hélicoptère l’oportunité d’acctentuer les divisions au sein du mouvement, il a finalement imposé sa destruction. Bien sûr selon les dires des chefs (sur la ZAD on appelle ça « composantes »), il ne s’agit toujours pas de négociation avec les autorités. Ça c’est plus tard. Il s’agit en fait d’appliquer leur décision (aux autorités et aux chefs).

Alors dès jeudi matin on a pu voire la maison de la grève, mobilisée, bâtons dans le coffre, se pointer soutenir certains de leurs potes de la ZAD pour détruire cette dernière cabane.

Toujours mode gros bras et sans aucun respect pour les gens pour qui elle était un lieu chargé d’histoires. Comme pour la destruction de la cabane du sabot, une bande de spectateurices des comités de soutiens à l’ACIPA étaient là. Le comité de la maison de la grêve et leur potos de la ZAD furent à la pointe de ce sinistre moment en grimpant sur la cabane et en commençant à la « démonter » avec acharnement. Sans elleux, pas dit que cette entreprise de destruction ait été si facile.

Salutations et respects aux habitant.e.s de la route et de se abords, pour le calme et le sang froid dont ils et elles ont fait preuve. Il aura quand même fallu hausser le ton pour que les agents du parti de l’ordre imaginaire se cassent et laissent encore une fois (comme pour la cabane du sabot) les habitant.e.s de la route s’occuper de la démonter proprement.

On pourrait parler de monde à l’envers si à force de les cotoyer dans cette lutte et ailleurs ça n’est même plus une surprise pour grand monde. Mais tout de même, ramper devant la préfecture et en être à ce point le bras armé, il semble qu’avec la victoire les masques tombent. Comptez sur nous pour que ça ne se passe pas sans bruit, ni pertes et fracas. Il fallait que ça se sache.

Marche au pas à l’école
Marche au pas à l’armée
Marche ou pas sur la ZAD

(*) dont la réputation n’est tellement plus à faire qu’elle en a perdu la chambre d’agriculture et veut donc faire son beurre électoral sur le dos de la ZAD pour la regagner. Le choix des alliances dévoile la moisissure qui vient.