Ce soir je vais au sauna avec Maîtresse Irina. Ça fait bien longtemps que j’en rêve fébrilement, mais j’avais jamais osé passer la porte. Pris en sandwich entre l’incandescence d’un fantasme qui me brûlait le ventre de dé­sir et la peur panique d’être confronté à de complets étrangers qui partagent de la sexualité. Une plongée dans un inconnu qui me foutait un vertige infi­ni. J’ai passé des années à me contenter de l’image masturbatoire que cela m’évo­quait, avant de réussir, avec l’aide d’une amie, à dépasser cette peur.

On arrive, on gare les vélos, couple, 10€. Je me fous à poil, Elle garde son ac­coutrement de dominatrice, des talons hauts, des bas noirs, une robe très courte et extrêmement moulante. Je porte Son sac dont dépasse Sa cravache. Sur la gauche se trouve le bar, derrière, un très beau pédé torse poil en guise de barman. Sur la droite, la zone humide. Douches avec glory hole, sauna, hammam et immense jaccuzzi. Sylvain, une connaissance d’Irina, me fait visi­ter cette zone car Elle ne peut pas y aller habillée.

Nous montons à l’étage où se trouvent, outre le fumoir, un dédale de couloirs et de cabines toutes différentes. Certaines ont un matelas au niveau du sol, d’autres un matelas rond à hauteur de lit. D’autres encore ont des slings, cer­taines des portes, d’autres des rideaux de cordes.

On fume une clope et on redescend au bar, je prend une douche. Un couple hétéro d’habitué·e·s des lieux n’a d’yeux que pour Maîtresse Irina et Son atti­rail. Je ne sais pas où me mettre, elle dit à tout le monde que c’est ma pre­mière fois. On monte avec le couple. Le mec aimerait bien se faire domi­ner, Irina va montrer à la meuf comment s’y prendre pour le mater. Elle me donne à moi la mission de déambuler dans le « labyrinthe » à la recherche de quel­qu’un qui me plaise. Je croise plusieurs mecs, la serviette autour de la taille, qu’une main tient négligemment. De mon côté, j’ai opté pour un paréo flamboyant semi-transparent, la serviette sur l’épaule. Avant de venir, Irina m’a prévenu, c’est pas très verbal ici. Un regard ça veut dire tu me plais, si on te dévisage de bas en haut c’est viens dans une cabine. Les regards hétérosexuels se dé­tournent du mien, je passe devant une cabine avec quelques trous entre les planches, faits pour assouvir mon instinct de voyeur. Je regarde entre les planches, une pénétration hétérosexuelle en position debout s’y déroule avec délices si l’on en croit les cris qui s’en échappent. Dans le couloir, une télé dif­fuse des images pornographiques en continu. La gêne ressentie au départ se transforme lentement en excitation. Je touche mon sexe, il gonfle. Je re­tourne voir Irina qui est toujours avec le couple, la nana se fait masser les pieds par son mari, très amusé.

On monte au donjon voir ce qu’il s’y passe. Une femme très enthou­siaste se tient sur ses genoux, ses bras levés au-dessus de sa tête attrapent une barre métallique dont pendent des colliers en cuir au bout d’une chaîne. Au­tour d’elle, 6 ou 7 hommes s’affairent, tous à une main, l’autre étant occupée. L’un lui caresse le sein droit, tandis qu’un autre la doigte à deux doigts. Un autre encore lui pose des petites claques sur les fesses, d’autres lui caressent le reste du corps. Elle hurle de plaisir lorsqu’on entre dans la pièce, on sourit, on com­mente, sa jouissance est belle à voir.

On finit par redescendre, et je dis à Irina que je pense être prête pour la séance de fessée qu’elle m’a promise. On monte toutes les deux, on s’installe dans une cabine de 2m×2m50, ou plu­tôt elle m’installe à quatre pattes au sol, dos à la porte ouverte, un miroir oc­cupe tout le mur de gauche. Elle commence par frapper mes fesses à de nom­breuses reprises délicates, puis monte en intensité. À partir d’un certain ni­veau de douleur, je me cambre à chaque claque en laissant échapper un petit gémis­sement. Irina précise : par contre tu lui gicles pas dessus s’il te plaît. Je me re­tourne, dans l’encadrement de la porte deux hommes se caressent le sexe en me regardant avec envie. Les coups se font de plus en plus forts, Irina sort sa cravache, il y a au moins 6 hommes autour de nous qui nous regardent en se branlant. L’un semble vouloir m’enculer, je saisis son sexe pour vérifier si je me sens d’attaque. Il enfile une capote, met du lubrifiant, glisse son gland déli­catement dans mon anus, puis commence ses petits allers-retours sacca­dés. Je me tords de plaisir sous les coups de cravache et de boutoir. Cer­tains compli­mentent la petite salope que je suis, je change de cavalier, la tête tou­jours plantée dans le sol, le cul ouvert. Il finit lui aussi par s’épuiser. À qui le tour ? demande Irina, mais Elle a à peine le temps de demander que j’ai déjà sauté sur la belle bite d’un grand roux barbu. Il est complètement rasé, et ta­pote son chibre sur ma fi­gure, je le re­garde dans les yeux, le sourire et la bave aux lèvres. Il bande dur lorsque je lui saisis les fesses et l’enfonce au fond de ma gorge. Il me bifle, Irina rigole, moi aussi, je décide de faire une pause, on prend congé de notre audience et on ouvre une red bull.

À partir de ce moment, je me sens beaucoup moins coincé. Je me suis fait prendre pendant que plein de mecs me regardaient, je sais pas qui c’était, j’avais pas mes lunettes et de toute façon je fermais les yeux. On va fumer une clope au fumoir. J’ai délaissé mon paréo, vu qu’il présentait plusieurs taches de lubrifiant ou de sperme. Je suis nu, la serviette à l’épaule. Dorénavant les gens sourient sur mon passage, ou lâchent des petites « belle salope » à mon égard.

On décide de monter encore quelques marches pour passer au donjon, libéré de la belle chaudasse et des nombreux pervers de tout à l’heure. La plu­part des hommes qui me mataient dans la cabine nous ont rejoints. L’entrée sans porte donne sur une pièce plus large que longue, un très grand lit fait face à la porte, un écran diffuse une double pénétration sur la gauche ; à droite, le banc à fessées. Au niveau du plafond, tout autour du lit, des chaînes avec des bracelets, des barres en métal. Je prend place sur le matelas, le cul tout au bord, obscène. Irina reprend sa punition, niveau 2. Un homme s’installe au fond du lit, face à moi. Il est assis contre le mur, et branle son sexe à quelques centi­mètres de mon visage. Je lui prends la bite, elle est dure. Épaisse et courte, large à la base et effilée. Je le dévore cru. Tu kiffes, hein ? Chaudasse, va ! Des per­sonnes que je n’identifie pas se succèdent et font honneur à mon der­rière qui rougeoie. Irina tend un gant à un des meilleurs élèves, qui m’en­file un ou deux doigts dans le trou, délicatement, comme fasciné. Un partici­pant me demande s’il peut sucer mon sexe, il s’exécute. Un autre s’approche à ge­noux, je le prend en main. J’ai du mal à estimer la durée de ces échanges tant mon excita­tion était sollicitée, et tant la fessée me faisait tourner la tête. À un mo­ment, Irina est descendue après s’être assurée que je voulais bien qu’elle parte. J’ai enfilé une capote à l’homme qui possédait la bite qui m’obsédait de­puis tant de temps, je me suis assise dessus, et après quelques allers retours, je dé­cidai de retourner voir Irina au bar, en bas.

Je me balade dans les zones humides avant de La rejoindre. Dans le jaccuzzi, une meuf se fait caresser par son mec pendant que 5 ou 6 types matent, tout autour du bassin, les bras hors de l’eau, écartés sur le rebord. Je mate à mon tour, puis repars prendre une douche. L’eau coule sur mon corps épuisé et ça me plaît. Je suis la traînée de cette soirée, et Ma Maîtresse est Ma Reine.

Je vagabonde un peu seule, avant de retrouver Irina dans le donjon. Sept hommes sont avec elle, et une femme est assise à ses pieds. L’un d’eux sou­haite lui aus­si se faire punir par Ma Maîtresse. J’apprendrais plus tard que c’était le pre­mier type qui m’avait fourré sa bite dans le cul. Il s’installe sur le banc à fessées. Son ventre est posé sur un premier banc, ses bras tendus et ses ge­noux reposent sur deux autres bancs en contrebas et de part et d’autre du pre­mier. Son cul est offert, le banc se trouve dans un coin de la pièce, la tête vers le mur. On est une maintenant une dizaine de voyeurs, que des hommes à part sa concubine et Maîtresse Irina. Après avoir compté jusqu’à 10 et obte­nu une bonne grosse claque à chaque chiffre, Elle le challenge et le lance dans un al­phabet de haute volée, Sa main rebondissant sur son cul rouge après des clacs tonitruants. Dans la salle, il reçoit quelques encouragements, oh celle-là tu l’as pas volée, Michel. Plus que la moitié, ouuh, celle-là elle était bien mé­chante. Il se relève, remercie Maîtresse, des mecs le congra­tulent, la salle se vide. Il commence à se recouvrir les mains d’huile et se lance dans un mas­sage de sa femme, sur le lit. On me convie, je masse en pa­rallèle. On papote, on discute de domination, il me raconte des histoires d’ex-dominatrices qui lui en faisait baver grave. Notre massée a le sourire aux lèvres, les yeux fermés, et laisse échapper des gémissements qui font peu de doute sur ses intentions. Nous commençons à la caresser sur tout le corps, puis plus particulièrement ses seins et sa chatte. Sa poitrine est ferme et lui­sante d’huile. Je lui lèche la vulve avec attention, elle est rasée et sent le sa­von. J’ai la gaule, elle veut que je la pénètre : je saute du lit, saisit une capote, l’enfile et l’enfile. Elle rit de plaisir, je me serre contre elle, l’embrasse langou­reusement. À côté, son mari l’encourage, je lui saisis la bite, et l’embrasse à son tour. Mes coups de reins se font réguliers, je suis high. Elle crie, je jouis, je m’allonge sur le dos pour souffler. Je me relève et redescend, après leur avoir à tous les deux dit au re­voir. Lorsque je pars ils se sont lancés dans une levrette de compétition, et les cris qui émanent de la pièce  attirent les curieux.

Après encore quelques tours et détours dans cet empire du vice, je re­trouve Ma Maîtresse qui sort d’une initiation avec une petite soumise et ap­prentie Maîtresse, j’achète une fiole de poppers en rendant ma serviette, et on sort dans la nuit, il est 1h du matin..

france
octobre 2017