Ce n’est qu’un début, continuons le combat….

            Avec Macron et le Medef, une nouvelle série d’attaques est clairement actée. La manifestation du mardi 12 septembre a fait descendre environ 5000 personnes dans la rue à Caen d’après des estimations ainsi que de nombreuses autres personnes ailleurs.

Elle a démontré que nous, les exploité-es, opprimé-es et révolté-es n’avions aucune envie de nous laisser tondre.

         A la machine capitaliste qui a décidé de s’emballer un peu plus pour toujours écraser nos vies davantage, opposons  une contestation déterminée. Il est temps de nous organiser. Il est évident qu’un certain nombre d’organisations (politiques, syndicales, …) cloisonnent les luttes, appellent secteur par secteur à des journées de mobilisations éparpillées, à des manifestations inoffensives et sans lendemain. Autant de modes de lutte qui ont depuis longtemps montré leur inefficacité, notamment contre la loi El khomri. Il est temps de déborder les manifestations traîne-savates au parcours pré-dictés ; croyez-vous que l’heure est au pique-nique offert part la Sainte Préfecture ?

Non ! Assez ! Bloquons tout !

         Il faut paralyser tous les secteurs économiques et stratégiques, les infrastructures et autres lieux institutionnels, tout ce qui a trait au pouvoir et à l’oppression générale des masses doit y passer.

         La lutte doit se poursuivre, la grève et les luttes doivent se généraliser !

Tout le monde peut y participer, quelques soient ses possibilités, il n’y a pas d’heure pour lutter, il n’y a pas de jour pour résister ni de nuit pour espérer. N’oublions pas que la lutte peut prendre de multiples formes, les techniques de luttes sont nombreuses et peuvent être complémentaires (grève, blocage, sabotage, …).

         Aux chef-fes de tous poils qui veulent commander et diriger, opposons l’auto-organisation des luttes et rappelons qu’elle est le seul moyen d’une convergence réelle et de combat.

         Macron, l’État et les patrons entendent piétiner nos vies, sous les bottes des policiers s’il le faut, mais ils oublient que les dominé-es et les exploité-es lorsqu’ils créent des solidarités de base finissent par être plus fort-es.

Soyons toujours plus nombreux-ses, regroupons-nous !

Exigeons aujourd’hui comme pour demain l’égalité sociale !

Les libertés ne sont jamais acquises ni données ; elles se prennent et s’entretiennent.

 

Assemblée de luttes de Caen