Environ 200 personnes s’élancent à 18H sur les grands axes de la ville, ceinturées par un dispositif répressif tellement délirant qu’il en devient ridicule : des centaines de gendarmes mobiles qui viennent au contact du cortège, des canons à eau, un escadron de la BAC et même un hélicoptère ! Finalement, la police, avec ses dizaines de fourgons, aura bloqué bien plus efficacement le centre-ville et les transports en communs que la petite manifestation. Au micro et dans les slogans, il est question des ordonnances, des militants anti-nucléaires de Bure harcelés par la répression, les violences policières, des grèves en cours, de Macron qui ne finira pas son mandat…

« Un hélicoptère ça coûte plus cher, qu’une vitrine de la banque populaire ! », «Nantes, Bure, Solidairté !»

Le déploiement policier, qui aura coûté des dizaines de milliers d’euros a l’état, est renvoyé à son inutilité fondamentale jusqu’à la dispersion des manifestants, à la croisée des trams. Un feu de joie est allumé dans une effigie de Macron, Édouard Philippe et Gattaz alors qu’une sono passe le morceau « Racailles » de Kerry James. Chacun-e se promet de se retrouver le lendemain dans la rue.

Rendez-vous à midi à Commerce pour un banquet et à 14H30 même endroit pour la manifestation !